Tu t'ennuies ? essaie le bushcraft d'intérieur
Publié: 02 Nov 2013 11:03Salut l'ami!
Tu t'ennuie? Il fait froid et humide dehors? Tu rêve de bushcraft et de couteaux mais tu n'ose pas sortir?
J'ai ce qu'il te faut : Le bushcraft d'intérieur!
Bien sûr, le bushcraft d'intérieur pourrait paraître un peu moins sérieux qu'une sortie dans la nature, mais il est tout de même important d'être correctement préparé.
Avant tout, il faut choisir le terrain. Le salon ou la chambre à coucher serait évidement des endroits confortables pour faire tes premiers pas dans cette discipline tout en douceur, mais les dégâts occasionnés pourrait rendre difficile l'adhésion de ton entourage à ta nouvelle passion. On préférera donc une zone en travaux afin de joindre l'utile à l'agréable. Voici une vue du terrain que j'ai choisi:
Tu notera au passage la présence de mon coéquipier. Effectivement, on ne répétera jamais assez que toute pratique extrême doit se faire accompagné! La présence d'un solide gaillard à tes côtés pourrait bien un jour te sauver la vie.
Le théâtre des opération étant sélectionné, il conviens de ne pas négliger l'équipement qui pourra faire toute la différence dans certaines situations extrêmes:
Voici une bonne base permettant de faire ses premiers pas dans des combles en travaux sans se sentir tout nu:
- Un couteau tranchant et court pour la bricole de précision (admirez la fixation sur la ceinture. C'est simple, sûr, et de très bon goût)
- Un couteau plus robuste pour le travail en force (avec quelques traces de colle et de peinture pour le camouflage)
- Une scie pliante pour des coupes efficaces
- Un poche banane pour les vis (choisissez bien la couleur car même si une poche banane quelconque apporte déjà un plus à la silhouette, avec une couleur adaptée à votre tenue c'est la classe internationale, les meuf, les paillettes, toussa...)
Une fois équipé, on peut se lancer:
Entrons tout de suite dans le vif du sujet avec la scie pliante. Certains esprits chagrins vont certainement trouver ignoble de faire subir un tel traitement à un si bel outil, mais certaines situations méritent de mettre de côté les sentiments pour avancer. Une coupe d'un centimètre dans du placo bien sec le justifie aisément. On est pas là pour jouer, on risque notre vie bordel!
Ce genre de scie à déjà fait ses preuves dans du bois, mais elle démontre ici toute sa polyvalence en venant à bout d'une coupe difficile sans broncher et avec élégance.
A peine remis de nos émotions, un nouvel obstacle se dresse devant nous, un montant à décaler légèrement.Pour le déplacer, il faut faire sauter les sertissages, voilà un travail pour le costaud de la bande.
Un bon coup de marteau sur la tronche et le tour est joué. Ça c'est du batônnage!
Attention! Il s'agit d'utiliser un couteau adapté. Ici c'est une lame en M4 poudre qui doit friser les 64HRc et finement émoulue à la disqueuse et à la ponceuse à 99 francs lors de mes balbutiement de coutelier. (spa des conneries en plus)
Le marteau qui semble être le parent pauvre de cette affaire n'en à pas moins été selectionné avec beaucoup de soin. Forgé par les plus grands maitres chinois dans du cochonium 634 sélectionné, il offre une dureté tellement faible qu'il n'y a absolument aucun risque de faire la moindre marque dans le dos du couteau. C'est à ce genre de détails qu'on reconnais un bushcraft d'intérieur bien préparé.
Ce moment éprouvant passé, un peu de détente avec un petit affûtage de crayon qui vaudra largement le creusage d'un bol ou d'une cuillère dans du bois vert. (Vous noterez d'ailleurs la couleur du dis crayon...Quel bon goût.)
Et voilà mon jeune ami. Nous voilà arrivés au terme de cet aperçu de cette nouvelle discipline qui va bientôt déferler sur nos villes. J'espère t'avoir donné envie d'essayer, et surtout si tu n'as pas de terrain chez toi, n'hésite pas à m'envoyer un MP, j'ai du boulot pour toi.
Tu t'ennuie? Il fait froid et humide dehors? Tu rêve de bushcraft et de couteaux mais tu n'ose pas sortir?
J'ai ce qu'il te faut : Le bushcraft d'intérieur!
Bien sûr, le bushcraft d'intérieur pourrait paraître un peu moins sérieux qu'une sortie dans la nature, mais il est tout de même important d'être correctement préparé.
Avant tout, il faut choisir le terrain. Le salon ou la chambre à coucher serait évidement des endroits confortables pour faire tes premiers pas dans cette discipline tout en douceur, mais les dégâts occasionnés pourrait rendre difficile l'adhésion de ton entourage à ta nouvelle passion. On préférera donc une zone en travaux afin de joindre l'utile à l'agréable. Voici une vue du terrain que j'ai choisi:
Tu notera au passage la présence de mon coéquipier. Effectivement, on ne répétera jamais assez que toute pratique extrême doit se faire accompagné! La présence d'un solide gaillard à tes côtés pourrait bien un jour te sauver la vie.
Le théâtre des opération étant sélectionné, il conviens de ne pas négliger l'équipement qui pourra faire toute la différence dans certaines situations extrêmes:
Voici une bonne base permettant de faire ses premiers pas dans des combles en travaux sans se sentir tout nu:
- Un couteau tranchant et court pour la bricole de précision (admirez la fixation sur la ceinture. C'est simple, sûr, et de très bon goût)
- Un couteau plus robuste pour le travail en force (avec quelques traces de colle et de peinture pour le camouflage)
- Une scie pliante pour des coupes efficaces
- Un poche banane pour les vis (choisissez bien la couleur car même si une poche banane quelconque apporte déjà un plus à la silhouette, avec une couleur adaptée à votre tenue c'est la classe internationale, les meuf, les paillettes, toussa...)
Une fois équipé, on peut se lancer:
Entrons tout de suite dans le vif du sujet avec la scie pliante. Certains esprits chagrins vont certainement trouver ignoble de faire subir un tel traitement à un si bel outil, mais certaines situations méritent de mettre de côté les sentiments pour avancer. Une coupe d'un centimètre dans du placo bien sec le justifie aisément. On est pas là pour jouer, on risque notre vie bordel!
Ce genre de scie à déjà fait ses preuves dans du bois, mais elle démontre ici toute sa polyvalence en venant à bout d'une coupe difficile sans broncher et avec élégance.
A peine remis de nos émotions, un nouvel obstacle se dresse devant nous, un montant à décaler légèrement.Pour le déplacer, il faut faire sauter les sertissages, voilà un travail pour le costaud de la bande.
Un bon coup de marteau sur la tronche et le tour est joué. Ça c'est du batônnage!
Attention! Il s'agit d'utiliser un couteau adapté. Ici c'est une lame en M4 poudre qui doit friser les 64HRc et finement émoulue à la disqueuse et à la ponceuse à 99 francs lors de mes balbutiement de coutelier. (spa des conneries en plus)
Le marteau qui semble être le parent pauvre de cette affaire n'en à pas moins été selectionné avec beaucoup de soin. Forgé par les plus grands maitres chinois dans du cochonium 634 sélectionné, il offre une dureté tellement faible qu'il n'y a absolument aucun risque de faire la moindre marque dans le dos du couteau. C'est à ce genre de détails qu'on reconnais un bushcraft d'intérieur bien préparé.
Ce moment éprouvant passé, un peu de détente avec un petit affûtage de crayon qui vaudra largement le creusage d'un bol ou d'une cuillère dans du bois vert. (Vous noterez d'ailleurs la couleur du dis crayon...Quel bon goût.)
Et voilà mon jeune ami. Nous voilà arrivés au terme de cet aperçu de cette nouvelle discipline qui va bientôt déferler sur nos villes. J'espère t'avoir donné envie d'essayer, et surtout si tu n'as pas de terrain chez toi, n'hésite pas à m'envoyer un MP, j'ai du boulot pour toi.
