Héphaïstos a écrit:Désolé s'il y a doublon mais je n'ai pas trouvé en farfouillant dans le fofo de traces de cette vidéo. Je ne suis pas remonté au tout début mais encore une fois mea culpa, si vous trouvez le lien on pourra classer celui-ci si els admin le veulent.
Si je peux me permettre tout de même....ben le katana dont l'ancêtre est certes un dérivé des jokoto, a quand même vu le jour lors de notre moyen-âge et il existait certes des lames toutes pourries de la production presque industrielle lors de guerres mais également des lames de grande qualité dont on ne peut nier la réputation.
Certes, mais elles représentent un faible pourcentage de toutes celles produitent même dans le Japon féodal, quand il fallait équipé une armée de 10000 ou 20000 sabreurs impossible de passer 1 mois sur chaque lames, pourtant on présente toujours les katanas comme des lames exceptionnelle dans leur ensemble Entre le le premier siècle après JC et la fin de la deuxième guerre mondiale il y a eu différentes période qu'on ne peut pas résumer d'un trait. Ce n'est de loin pas une légende urbaine compte tenu des traces innombrables tant en matière de dessin que de vraies lames retrouvés et encore exposées.
Oui, mais comme pour les épées européennes, celles parvenues jusqu'à nous dans un assez bon état de concervastion pour qu'on puisse juger de leur qualité, appartenaient souvent à des nobles fortunés ayant les moyens de s'offrir ce qui se faisait de mieux et se retrouvant rarement en première ligne ( d'ou le bon état de concervation ) Des maîtres sont sortis du lot comme par ailleurs chez nous en Europe. Alors oui nihonto regroupe beaucoup de lames fabriquées au japon comme son nom l'indique (nihon) et oui on a tendance à mettre sous katana tous les sabres (surtout le tachi)….c'est une erreur. et les dénomination on changé au fur et à mesure de l'histoire de la forge Mais le samouraî comme vassal était bien l'un des rares personnage de cette classe à trimbaler un sabre (même pendant l'ère Edo quand c'était interdit).
Oui mais encore une fois les poncifs ont la vie dure. Si il n'y avait pratiquement que les samurais qui portaient le sabre, cela ne fait pas du katana une arme indissociable de leur classe ( du moins ailleurs que dans l'imaginaire collectif ). D'abord tous les samurais n'étaient pas des guerriers, bon nombre d'entre eux étaient cantonnés à des taches administratives et ne portaient pas les armes, ensuite certains étaient des archets ou des lanciers ( naginata ) et ne s'encombraient pas d'un sabre en plus … Au final seul une partie d'entre eux le portaient. De plus le sabre dont ils ne se départissaient jamais était le wakisashi et non le katana qu'ils devaient laisser à l'extérieur avant de pénétrer chez leur hôte par exemple, ou qui était trop encombrant pour être porté en intérieur.Alors oui, il pouvaient faire un docu historique plus précis avec les différentes périodes mais côté forge je ne pense pas que les méthodes soient uniquement nées après-guerre. Elles sont très anciennes bien qu'ayant évolué entre l'ère Heian et Muromashi puis disparu et réapparu et revu...bla-bla...Depuis quelques années une société s'est dédié au japon a faire renâitre les meilleures traditions des écoles du 12ème siècle et c'est ce que ce reportage montre.
Bref, je ne vais pas m'amuser à reprendre tout le reportage point par points, mais rien que dans les 10 premières minutes que je viens de revoir :
_ " Art de la forge japonais inégalé " FAUX ! Voir épées viking, franques, de tolède, sabres en wootz arabes, etc …
_ " tamahagane qui ne rouille pas ni ne casse pas " FAUX ! Il s'oxyde comme tous les aciers carbone classique et il est même assez fragile d'ou le besoin de forger des lames composites
_ " Tamahagane acier exceptionnel " FAUX ! C'est un acier de mauvaise qualité, obtenu à partir d'un minerai de mauvaise qualité lui aussi. Comme tout les aciers de bas fourneau il est chargé de beaucoup d'impureté et demande à être plié et homogénéisé pour éliminer les impuretés et répartir le carbonne. Ey même de cette façon il reste fragile même il si présente un bon tranchant et une bonne soudabilité. Il reste à des années lumières d'un acier moderne en terme de performance et de solidité.
_ " la lame du katana est souple " FAUX ! Grace à sa trempe sélective elle peut encaisser des déformations sans casser, certes, mais elle se tord très facilement et de façon impressionnante et doit être redressées fréquemment.
_ " les lames de katana sont construite en insérant un coeur d'acier " mou" dans une enveloppe d'acier plus dur " FAUX ! Cette méthode dite kobuse existe, mais elle n'est qu'une des nombreuses combinaisons possible, la plus répandue historiquement parlant étant le maru, à savoir une lame monobloc bien plus rapide et économique à produire et beaucoup moins sujette aux problèmes lors des traitements thermiques
Pour moi en dehors de belles image de forge c'est du fan service. Et de très brèves recherches auraient évité bon nombre d'erreur