Reçu ça de Sofia, suite à la publication de ce fil appétissant et surtout histoire d'avoir un coutal bulgare comme d'autres pourraient cultiver l'obscur désir d'un moutardier guatémaltèque ou d'une chignole à manivelle birmano-tonkinoise.
Le Comrade. J'aime bien ce nom et puis je l'ai trouvé plus original que le Peak qui s'inspire de Spyderco. Et j'ai peu d'indus à cran forcé, non cran PLAT (corrigé !).
C'est un cran forcé, non PLAT !… bien ferme, mais qui pourrait s'appeler un genre de cran carré mais bizarre car il s'ouvre en 4 étapes bien marquées par un "snap !".
Un
Deux
Trois
Quatre
On a l'impression d'ouvrir un Cra-Cra, c'est marrant.
C'est le truc que tu ouvres tranquillement en prenant ton temps, avec des étapes pour souffler et penser aux secondes qui passent, à ton destin, à tes factures ou au cul de la voisine.
Pour fermer, évidemment c'est pareil, 1 et 2 et 3 et 4. Du coup tu ne le claques pas, tu le refermes avec douceur, cette douceur un peu acide propre aux yaourts forcément bulgares.
On l'a bien en main avec ses plaquettes en G10 texturé en soleil levant assez élégantes. Il coupe sévère. L'acier c'est précisé comme du 1,2379 et annoncé D2. Clip une seule position. Onglet stylé et bien fini, sans bavure.
Franchement je le trouve bien. Seules réserves pour l'instant, la vis d'axe n'est pas très joliette et j'aurais préféré que la littérature soit gravée en creux plutôt qu'un machin au laser (j'y tiens à la mention "Bulgaria Made" !).
J'oubliais un truc Édith, c'est garanti à vie pour une utilisation raisonnable et adaptée.