Parce que je suis comme les gamins qui mettent la main sur la plaque chauffante pour voir si c'est vraiment chaud, j'ai voulu savoir comment réagit un camp knife en situation, en fonction de son montage.
Je m'en suis donc fabriqué trois.
Celui du bas, il y a presque un an déjà. Il a fait l'objet d'une publication de test par Melkor. Le manche est composé d'une soie très large traversante, habillée de caoutchouc anti vibratile, avec masselotte d'équilibrage au cul.
Je viens de (presque) terminé celui du centre, forgé dans le même Xc70 que le précédent. Le manche aussi sur très large soie (16x6 mm) presque traversante, et que j'ai habillée de caoutchouc avant l'emmancher.
Celui du haut est lui à plate semelle, je ne l'ai pas forgé, mais réalisé par enlèvement de matière dans du Xc70 laminé en biseau par Bonperthuis (ep 6mm au dos)
Avec ces 3 outils, aujourd'hui, j'ai fait une séance de batonnage pour les comparer.
J'ai fendu 6 tronçons de branches de cèdre, de 40 cm de long, 10/15 cm de diamètre, avec entre 5 et 7 nœuds par tronçon.
Je n'ai pas mis de gant.
Résultat, celui monté sur plate semelle et encore plus (allez savoir pourquoi) celui monté sur soie avec manche en bois, se sont comporté comme de véritables engins de torture pour ma main gauche. Des vibrations tellement douloureuses qu'elles m'ont fait me demander si j'allais au bout de l'épreuve.
Sans surprise, puisque je l'ai très souvent utilisé cet hiver, le vilain en caoutchouc, à condition de ne pas prendre la masselotte en main comme l'avait préconisé Melkor, lui, ne transmet strictement aucune vibration et est d'un confort total.
J'aimerais savoir si je suis passé à coté de quelque chose, ou si tous les CK que vous utilisez vous procurent ces mêmes désagréments???
@+