par Lolo94 » 09 Mar 2015 23:05
Je m'y connais en rouille, et pour faire ça il faut quelques décennies dans une cave. Maintenant des copies chinoises ou indochinoises, ça se fait depuis plus de 100 ans...
Ce que tu ne dis pas c'est qu'elle est son origine, c'est un élément super important dans l'évaluation surtout au début. Tu comprends que si tu l'as récupéré dans un grenier au Japon, c'est pas pareil que si ça sort d'un garage dans la creuse rangé avec les churiken du tonton quand il était petit.
Un katana ou wakizachi c'est surtout la lame. Là avec le meulage soigneux, on peut pas dire grand chose! L'évaluation de la qualité d'une lame se fait normalement en partie sur une surface polie de la Lame, éventuellement lors du re-polissage. Là les dégâts de la rouille et du ponçage n'encouragent pas à aller plus loin.
Pour le reste c'est sur l'aspect de la soie, les traces de lime, les marques, signatures, là ça parait bouché aussi. Pas de signature, ça ne dit rien non plus. La soie présente deux trous, ce qui peut se voir sur les lames anciennes a cause de montages successifs... Personne ne s'amuserait à remonter une lame pourrie? Et si, tout est possible!
Traditionnellement la pièce rectangulaire qu'on voit sur la photo 2 est en cuivre. Mais c'est que l'emballage.
Le tressage de la poignée (tsuka maki si tu veux) en cuir n'est pas courant et peut exister sur une arme ancienne, une copie de base des années 70 aurait plutôt du cordon de coton ou de nylon... Mais une copie indochinoise plus ancienne pourrait être comme ça aussi?…
En tout cas moi j'y mettrais pas dix balles, mais laisse-le dans son jus (la soie et la tsuka) en attendant d'avoir un avis décisif.