C'est sûr que c'est moins harmonieux que l'assortiment de tes chaussures
Rouge a écrit:J'ai toujours été rebuté par l'écart d'aspect entre les manches et les lames de ces couteaux...
J'ai l'impression d'un assemblage contre-nature, d'une rupture, d'un manque de cohérence.
Pas harmonieux.
Pour moi, hein !
Jonathan P. a écrit:C'est sûr que c'est moins harmonieux que l'assortiment de tes chaussures
Rouge a écrit:Jonathan P. a écrit:C'est sûr que c'est moins harmonieux que l'assortiment de tes chaussures
Allez-y, c'est ma tournée...
'tain, la liste s'allonge, j'aurai jamais assez de barbelés ni de tonneaux...
Origine acier fondu
La marque "Sheffield" était une référence qualité, d'où l'utilisation du nom de cette ville par les fabricants de Thiers.
Sheffield a eu, pendant 100 ans, la prédominance sur la qualité de l'acier à rasoir. Ville sidérurgique, elle a su mettre au point, en 1740 la fabrication de l'acier au creuset (acier fondu dans des creusets en terre cuite), ce qui a contribué à fortement améliorer la qualité des rasoirs. Cette méthode rendait la composition de l'acier parfaitement homogène dans toutes ses parties.
Ce procédé, largement répandu à Sheffield par un fondeur d'acier n'avait pas été breveté. Grâce à cette méthode, l'Angleterre, à travers ce bassin, est passée, en 1840 à une production de 80 000 tonnes d'acier par an, (contre 200 tonnes par an en 1740), soit la moitié de la production européenne.
L'acier utilisé par les Français, les Allemands, les Suédois présentait quant à lui des scories (impuretés), pailles). Dans le coefficient de calcul du prix de revient, il fallait compter 16 rebuts pour 160 lames, ce qui augmentait fortement ce coût. Les fabricants de Thiers obtenaient le même niveau de qualité qu'à Sheffield, mais avec surcoût dû à la perte subie à cause des rebuts.
C'est un ouvrier européen, qui, après s'être fait embaucher quelques années à Sheffield a diffusé la méthode de fabrication de l'acier au creuset en Europe.
HISTORIQUE ACIER HOLTZER - Ancien stock lames de rasoirs TI en carbone Holtzer
Jacob Holtzer exploitait à Unieux dans la Loire, une usine qui bénéficiait de l'installation d'une aciérie et de fours à fabriquer le fameux acier puddlé. Il était propriétaire également, entre autres, des forges de Firminy près de Saint-Étienne. L'acier puddlé est fondu suivant un procédé d'affinage, puis martelé et laminé. L'acier obtenu a moins d'impuretés ou défauts (il est débarrassé d'une partie de ses scories). Il est plus malléable et plus facile à travailler.
Gustave Eiffel a opté pour l'acier puddlé pour ses nombreux édifices, dont la Tour Eiffel.
L'industriel alsacien a également mis au point de l'acier spécifiquement pour la fabrique des lames de rasoirs, l'acier carbone "As de Cœur" ainsi qu'un acier destiné à la fabrication des couteaux, l'acier "Comète".
Ce qui différenciait ces deux aciers, c'est le raffinement. L'acier carbone à rasoir "As de Cœur" subissait trois raffinements (donc, il était épuré par coulage, trois fois). Pour les lames de couteaux, l'acier carbone "Comète" subissait un raffinement.
La qualité de cet acier était optimisée par la méthode de forge. Chaque lame était étirée à chaud, à la main, à l'aide d'un martinet.
La combinaison de la qualité de cet acier fin d'une teneur de 1 % de carbone, la méthode de fabrication, la méthode de forge permettaient d'obtenir des lames d'une coupe exceptionnelle et surtout plus faciles à aiguiser. L'acier des lames "Historiques" THIERS-ISSARD était produit à Unieux dans la Loire par les forges Holtzer, qui fournissaient plus de 80 fabricants de rasoirs coupe-chou à Thiers.
Bedreskungs a écrit:Et voilà !
Vitaly a écrit:Ma contribution
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