par Zarmageddon » 21 Mar 2015 08:24
Et le CITES ne suffit pas : à partir du moment où l'on transforme de l'ivoire brut, il faut s'inscrire en préfecture, tenir un livre de police, y inscrire le poids de tout ce qui rentre et le poids restant après utilisation... Une défense, on peut la garder chez soi, si on dispose d'éléments qui prouvent que c'est d'avant convention (1975)- par exemple parents ayant vécu en Afrique - mais elle ne peut pas être vendue officiellement.
De plus, le CITES, que certains vendeurs, joignent au morceau vendu, ne constitue pas du tout une preuve, car ils photocopient le même, qu'ils joignent à des morceaux de provenances différentes.
C'est vraiment le truc auquel je ne toucherais pas, surtout en ce moment, car les douanes ne badinent pas. Certains couteliers ont eu droit à des visites domiciliaires et je crois que ça ne s'est pas très bien terminé, malgré leur bonne foi.
Donc, pour résumer, comme le dit très justement Woodtz : vitrine ou déco et une pointe brute, c'est un bel objet, beaucoup plus intéressant que ces machins sculptés, avec un éléphant qui tient la trompe d'un éléphant, qui tient la trompe d'un éléphant, qui tient la trompe d'un éléphant, qui tient la trompe d'un éléphant...
Et surtout, ne pas s'amuser à voyager, en particulier aux US, avec un couteau ayant un manche en ivoire... Il y en a qui ont essayé… Et ils ont eu des problèmes...
AUX USA, ce ne sont plus les douanes qui gèrent ce genre de problème, mais le Wildlife Found : tout ce qui provient d'un animal sauvage (Cites, pas CITES, protégé, pas protégé, ils s'en tamponnent) est confisqué + prune, fichage et parfois, retour maison illico presto...
Par exemple : phaco, girafe, peau de serpent, dent re requin autour du cou...
On ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve.