Nan mais faut pas découvrir ça hein, les journalistes, dans 95% des cas, n'y connaissent rien du tout à ce qu'ils présentent, écrivent, mettent ligne. Et ils ont au mieux deux ou trois jours pour s'y intéresser, aller voir et revenir avec un truc à publier. Et en plus en général ça suffit puisqu'avec ça, ils sont en général 32 fois plus pertinents que 90% des gens qui se foutent de ce sujet et le découvrent par ce biais.
Les autres font le tri ou se rendent compte que c'est daubé de a à z, c'est selon.
Moi, quand ça cause couteaux, ça me laisse froid. Quand on pense que les même causent d'écologie, de politique, toussa, là ça peut faire un poil plus flipper.
Mais heureusement je crois en les gens. Ce serait bien con de penser qu'on est les seuls à se rendre compte de ça, vu que n'importe qui dans n'importe quel milieu auquel un journaliste s’intéresse peut se rendre compte des inepties racontées. Alors les gens, ils regardent ça, et si ça éveille un semblant d'intérêt (ce qui est le seul but visé), alors ils iront s'informer à droite et à gauche (sur internet: mieux ou pire, chez le beau frère: mieux ou pire, ici,: mieux, chez un coutelier: mieux...).
Et ceux qui en restent là, soit de toute façon ils s'en foutent, donc c'est pas la peine de leur organiser un voyage au Japon avec Efix qui leur fait la traduction, soit ils se disent qu'ils ont fait le tour du sujet avec un reportage télé, et donc y sont bien cons à la base, faut pas se leurrer, yen a, tant pis hein, quand ça veut pas, ça veut pas.
Après, je vous accorde que ça empêche pas d'être exigeant sur les médias qu'on consulte, parce que de très bons existent, qui connaissent leur limites et font appel à de réels spécialistes, ou se documentent en profondeur sur un sujet avant de publier quoi que ce soit. En général c'est plus complexe à lire/regarder, ou plus cher. Mais ça évite de perdre du temps à se faire causer météo par un gars dont la spécialité est la chimie de la boue...