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Hommage à Antoine Augustin Parmentier, pas loin de mon boulot :

Un mec qui épluche une patate, ça change des statues traditionnelles de mégalos furieux armés d'une épée ou d'une perforatrice magique.

Varvara Stepanova, Figure, 1921


Valerio Carruba


Louise Bourgeois - femme couteau


autre version


Stone sculpture with knife by hirotoshi itoh


George Hart - knives

you a écrit:Hommage à Antoine Augustin Parmentier, pas loin de mon boulot :

Un mec qui épluche une patate, ça change des statues traditionnelles de mégalos furieux armés d'une épée ou d'une perforatrice magique.

Carrément. En plus il a du style le gars là.

geiser a écrit:Artemisia Gentileshi

Rendons à Caravage ce qui est son œuvre … aux dernières nouvelles.

oups merde en effet j'en ai mis la source d'inspiration en trop

https://fr.wikipedia.org/wiki/Judith_d%C3%A9capitant_Holopherne_(Artemisia_Gentileschi)

au passage l'œuvre du père d'artemisia sur le même theme

La fille était plus talentueuse que le père.
Même dans son meurtre d'Holopherne, au niveau composition, puissance et force des protagonistes féminins, elle domine le Caravage.

et jolie lame dans le david et Goliath du père à Artemisia (Orazio)

aliaswonder a écrit:La fille était plus talentueuse que le père.
Même dans son meurtre d'Holopherne, au niveau composition, puissance et force des protagonistes féminins, elle domine le Caravage.

C'est vrai que dans l'œuvre d'Artemisia, Judith nous donne l'impression qu'elle maitrise à la perfection la mise à mort. Un geste technique acquis et décidé, Comme un boucher dans la routine de son boulot

geiser a écrit:

aliaswonder a écrit:La fille était plus talentueuse que le père.
Même dans son meurtre d'Holopherne, au niveau composition, puissance et force des protagonistes féminins, elle domine le Caravage.

C'est vrai que dans l'œuvre d'Artemisia, Judith nous donne l'impression qu'elle maitrise à la perfection la mise à mort. Un geste technique acquis et décidé, Comme un boucher dans la routine de son boulot

geiser a écrit:Artemisia Gentileshi

Pour les corps et les expressions des visages, contrairement à Caravage, bof …

Possible que Judith et sa servante aient eu des bras de catcheurs, mais les torses ne sont pas en rapport, les articulations sont bizarres et leurs têtes donnent l'impression d'avoir été rapportées.

Par contre, les drapés sont chiadés.

Je remets la version de Caravage pour la comparaison :

Dans la version du Caravage Judith le fait presque à contrecoeur, une moue un brin dégoutée sur le visage, presque contre son gré.
Chez Artemisia elle est impliquée de toute ses forces, déterminée, impitoyable. C'est une idée de la féminité très révolutionnaire pour l'époque.

"Un brin dégoûtée", voire même rebutée par ce qu'elle est en train de faire.

À part pour quelqu'un qui aurait l'âme d'un(e) serial killer, je suppose que ça ferait ça à n'importe qui. Non ?

geiser a écrit:C'est vrai que dans l'œuvre d'Artemisia, Judith nous donne l'impression qu'elle maitrise à la perfection la mise à mort. Un geste technique acquis et décidé, Comme un boucher dans la routine de son boulot

"Un boucher dans la routine de son boulot", quand il s'agit de tuer un homme, quel que soit l'homme à tuer, je ne vois pas ça comme une idée révolutionnaire de la féminité …

Mais bien sûr, chacun voit le tableau selon sa sensibilité.

Maria a écrit:

Pour les corps et les expressions des visages, contrairement à Caravage, bof …

Possible que Judith et sa servante aient eu des bras de catcheurs, mais les torses ne sont pas en rapport, les articulations sont bizarres et leurs têtes donnent l'impression d'avoir été rapportées.

Par contre, les drapés sont chiadés.

Je remets la version de Caravage pour la comparaison :

Le niveau technique est juste hallucinant, t'as déjà essayé de dessiner ou peindre un truc ? Si oui j'veux bien voir.

Avec Artemisia le sang gicle et coule plus joliment. (désolé pour ce propos maria).

Oui en ce qui concerne cette histoire de féminité, la pensée d'Aliaswonder pourrait nous lancer dans un débat dont la sortie serait plutôt labyrinthique. Pour l'aider je dirais juste qu'on associe plutôt la criminalité féminine a des méthodes d'empoisonnement (l'histoire foisonne d'exemples) ou des homicides commandités. Judith n'est pas Geniève Montilliet "la diabolique d'antibe".

Maria a écrit:"Un brin dégoûtée", voire même rebutée par ce qu'elle est en train de faire.

À part pour quelqu'un qui aurait l'âme d'un(e) serial killer, je suppose que ça ferait ça à n'importe qui. Non ?

Oui c'est pas bien de tuer même si dans l'histoire de Judith et Holopherne, elle cherche à sauver les siens

https://fr.wikipedia.org/wiki/Holopherne

Charlotte Corday ?