Le cours de Grammaire/Orthographe de Tonton Ninurta

[Quincey]

Question d'époque bien sur, mais comme les limites de mon langage sont les limites de mon monde, comme dirait Wittgenstein, ça me parle aussi de la notre.

Joli !

[el-Lapsa]

On écrira bien le jour où les vieux arrêteront de nous gratter dans files d'attente.

Toi tu lis, ç'est assez visible …

Je sais pas si c'est de l'ironie, vu que j'ai carrément oublié un mot dans ma phrase

[Rouge]

J'ai du mal à l'oral avec l'écriture inclusive...
Tous ces points à prononcer, ça alourdit quand même un peu mon élocution...

[Quincey]

C'est vrai qu'on parle moins bien avec avec tous ces points dans la gueule …

[phd29]

Dire Madame la doctoresse n'a rien de politique ..C'est respecter une femme qui fait de la médecine

Si je ne dis pas une connerie "doctoresse" c'est du très vieux français (du Français veilli), c'est Madame la docteure la forme la plus respectueuse (enfin si la personne en a quelque chose à carrer, bien évidemment) .

Bien sur qu'il y' a des femmes qui en ont quelques choses à "Carrer" pour reprendre ton expression...Les doctoresses en droit, en médecine, comme les doctorantes d'ailleurs..

[phd29]

Perso ce qui me met en difficulté avec les orthographes aléatoires c'est plus le fait de lire des fautes et de les répéter dans mes écrits, par une forme d'habituation et d'imprégnation que le reste qui est somme toute tout à fait supportable quand la personne fait un minimum l'effort de ne pas donner des envies suicidaires aux rédacteurs du Bescherelles à chaque phrase.

J'ai lu il y a longtemps un truc sur la maitrise de l'orthographe dans les milieux paysans du début de XX siècle, dans lesquels maitriser la langue et bien l'écrire était une question de dignité. Pauvre oui, mais pas illettré ou analphabète.
D'ailleurs, pour avoir lu des lettres de poilus écrites par des sans grades dans la boue des tranchées, l'expression verbale est souvent assez magnifique et profonde. Question d'époque bien sur, mais comme les limites de mon langage sont les limites de mon monde, comme dirait Wittgenstein, ça me parle aussi de la notre.

la majorité des poilus en première ligne étaient des colonies africaines ou asiatiques ou des provinciaux des régions qui avaient une langue ou un patois. Ils parlaient déjà un Français usuel ,pas plus, donc et de la à l'écrire comme Louis Pergaud, on en était loin. La censure militaire exigeant que les lettres soient écrites en Français ,ces soldats demandaient a un lettré ,un sachant de lui écrire sa lettre.
On va encore dire que les sont bretons sont des arriérés mais pour des gens qui avaient pour la journée une paire de sabot de bois accrochées autour du cou parce qu'ils avaient parlé breton a l'école c'était le cas. Cela existait encore dans les années 50/60.Alors en 1900...

Pour ma génération ,né en 1960,on a connu les maths modernes ,en primaire, bijections etc... les critères de sélections aux concours de l'administration ,aux grandes écoles, ingénieurs, médecine et veto même, étaient par le biais des coefficients ,les maths et la physiques .le Français, la philo ou l'anglais étaient secondaires. Voir tertiaires.
On apprenaient plus l'anglais a travers les stones et les voyages. La lacune a été la ...Parce que dans le domaine scientifique ,technique et économique c'est l'anglais, depuis les années 80 avec l'explosion des nouvelles technologies...
les médecins Français quand ils publient un article dans 'Nature' c'est en anglais, les guides de références des composants électroniques sont en anglais (Fameux Data bookde de Texas instruments) etc...
A l'époque on lisait beaucoup plus de bouquins d'électronique et après d'informatiques en anglais qu'en Français...
Donc oui ,on a des lacunes ,oui ,j'ai aussi des lacunes ...Mais pendant 20 ans j'ai pratiqué un métier avec des américains, des anglais ,des allemands etc...et pour reprendre l'expression ,ils ou elles n'en avait rien à "Carrer" que je fasse des fautes en Français ou en anglais, on se comprenait.
heureusement les choses ont changé les jeunes ont compris que pour beaucoup de domaine l'anglais est primordial.
La gérante de camping d'à coté quand elle parle à des hollandais, anglais, allemands etc...C'est dans la langue de Shakespeare...
Alors féminiser les métiers, n'inversera pas le sens des pôles....mais cela fera plaisir a une grosse partie nombreuse de la planète France.

Je m'excuse par avance pour les fautes de grammaire et d'orthographe.…

[aurelxv]

Perso ce qui me met en difficulté avec les orthographes aléatoires c'est plus le fait de lire des fautes et de les répéter dans mes écrits, par une forme d'habituation et d'imprégnation que le reste qui est somme toute tout à fait supportable quand la personne fait un minimum l'effort de ne pas donner des envies suicidaires aux rédacteurs du Bescherelles à chaque phrase.

J'ai lu il y a longtemps un truc sur la maitrise de l'orthographe dans les milieux paysans du début de XX siècle, dans lesquels maitriser la langue et bien l'écrire était une question de dignité. Pauvre oui, mais pas illettré ou analphabète.
D'ailleurs, pour avoir lu des lettres de poilus écrites par des sans grades dans la boue des tranchées, l'expression verbale est souvent assez magnifique et profonde. Question d'époque bien sur, mais comme les limites de mon langage sont les limites de mon monde, comme dirait Wittgenstein, ça me parle aussi de la notre.

la majorité des poilus en première ligne étaient des colonies africaines ou asiatiques ou des provinciaux des régions qui avaient une langue ou un patois. Ils parlaient déjà un Français usuel ,pas plus, donc et de la à l'écrire comme Louis Pergaud, on en était loin. La censure militaire exigeant que les lettres soient écrites en Français ,ces soldats demandaient a un lettré ,un sachant de lui écrire sa lettre.
On va encore dire que les sont bretons sont des arriérés mais pour des gens qui avaient pour la journée une paire de sabot de bois accrochées autour du cou parce qu'ils avaient parlé breton a l'école c'était le cas. Cela existait encore dans les années 50/60.Alors en 1900...

Trés juste. Je me suis fait biaisé sur ce point (les lettrés "écrivains publics" de tranchées).

[Matthieu]

"Trés juste. Je me suis fait biaisé sur ce point"

"Très"

"biaiser"

Merci

[aurelxv]

Ça pique les yeux à la relecture .

[kurios]

sa pik lé zieu

[baalot]

L'orthographe des autres pique toujours plus les yeux que la sienne. C'est comme les pets en fait.

[nicoals]

L'orthographe des autres pique toujours plus les yeux que la sienne. C'est comme les pets en fait.

[Rouge]

De même que l'on ne s'excuse pas soi-même, mais que l'on demande à l'être...

[jesusmariejoseph]

je m'excuse pas mais je me pardonne beaucoup

[Lorgar]

De même que l'on ne s'excuse pas soi-même, mais que l'on demande à l'être...

Sauf Georges