Patrick a écrit: Prendre en photo un truc qu'on utilise tous les jours, c'est quand même un peu bizarre, non ?
Patrick a écrit:Moi je ne réponds même pas à la question. Je ne montre ici que des couteaux que je n'utilise pas. Prendre en photo un truc qu'on utilise tous les jours, c'est quand même un peu bizarre, non ? C'est comme les gens qui postent sur twitter ou sur facebook l'assiette qu'ils s'apprêtent à manger, même si c'est un bête steak frites...
Efix a écrit:Patrick a écrit: Prendre en photo un truc qu'on utilise tous les jours, c'est quand même un peu bizarre, non ?
Je comprends tout à fait qu'on n'utilise pas des couteaux comme les tiens, Patrick : tu les considères un peu comme des sculptures et c'est parfaitement concevable. Par contre, dans les couteaux qui sont des EDC, montrés sur le forum, il y a tout de même une majorité de jolis pièces.
herveteam a écrit:Et celui qui utilise tous les jours un couteau a 10000 Euros, alors, il le montre ou pas?
Patrick a écrit:La question c'est la profondeur du porte monnaie, la rareté de l'objet (donc son caractère remplaçable ou pas) et sa fragilité.
J'ai quelques couteaux à plusieurs milliers d'euros, mais ne suis pas encore assez riche pour que ça ne me fasse ni chaud ni froid si je les abime. De surcroit, je veux pouvoir les revendre pour faire évoluer ma collection, et les utiliser leur fait perdre les 2/3 de leur valeur. Retour à la case précédente : je n'ai pas les moyens de m'offrir ce luxe.
Pour la rareté, c'est autre chose : le couteau peut ne pas valoir grand chose, mais etre devenu introuvable. Impossible à remplacer en cas de pépin, donc. Du coup, prudence particulière qui fait qu'on utilise moins.
Enfin, la fragilité : un manche en ivoire, un poli miroir (oui, je sais on n'est pas obligé d'aimer le poli miroir), même un joli manche en bois, c'est fragile. J'ai fait un éclat sur le manche d'un Hill Knives en damas fait pour Asprey, juste en le laissant tomber. Ca énerve, et ça n'incite pas à sortir le bestiau.
Efix a écrit:10,000 euros, sans doute pas, mais comme le dit Pimpim, si on a eu la chance d'acheter un Moran ou un Loveless, quand ça ne coûtait pas un bras, ma foi, ce serait bête de se priver du plaisir de les utiliser. C'est un peu comme se priver de mettre une belle montre au poignet : quand je vois les côtes de certaines montres, que j'ai achetées pas trop cher, il y a une vingtaine d'années, je me dis que le monde est fou. Combien côte une vieille sub 5513, une fifty fatom ?
L'an dernier, on est allé péter du bois avec un Scagel, just for fun et c'est vrai que c'est fun.
J'ai chassé pendant des années avec le H&H de mon père, avant de le vendre, parce qu'il représentait une belle somme et je continue de chasser avec son Idéal, blindé de gravures. Tout ça, c'est dans la tête.
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