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bpc a écrit:

gam127 a écrit: c'est normal c'est un outil donc le design correspond à un besoin...

pas dans le cas du "Thiers" , qui n'est pas un "couteau-outil" régional découlant d'une forme d'usage précis, mais d'une création de toute pièce faite ces dernières années.

Pour préciser, la forme-étalon date de 1994 :
http://www.charte-origine-montagne.com/ … r-415.html

Sans vouloir troller, j'aimerais émettre un avis, si je peux, s'il vous plait, j'ai le droit ? super merci.

J'suis assez d'accord avec les idées de Cassca : Perceval qui fait du Thiers, ça ne me réjouit pas plus que ça, alors que j'ai longtemps bavé devant quantité de leurs modèles.
(Et je rappelle que j'ai le plus beau Français custom du forum et que j'épargne encore pour m'acheter un Grand quand je serais grand. Ca c'est pour les bisous.)

Après ils font bien ce qu'ils veulent.

Pour ma part, à mon humble avis qui n'engage que moi personnellement, je reste dubitatif quand je vois les derniers modèles que j'ai vu sortir (j'en ai peut-être raté).
Le Français Vintage qui ressort du placard, le Noé dont je n'apprécie pas du tout le design et l'Adret qui ne me parle pas plus que ça (gants inside).
Maintenant un Thiers... Bon...

On me rappellera sans doute que je suis naïf, mais je crois que ce qui fait la différence entre les grands noms de la coutellerie et ceux qui produisent pour les bureaux de tabac, ce sont les design et la patte, et que la qualité vient ensuite.
J'ai pas dit que c'était heureux, mais les designs se voient sur un site internet, les traitements thermiques et la qualité de coupe ne se découvrent qu'à l'utilisation. A la rigueur la qualité des finitions se partage sur ce forum de geek.

Ce que j'aimais chez Perceval, c'était les lignes originales des couteaux, parfois très simples mais toujours avec une patte, "un petit truc qui va bien".
Ces design -qu'on les apprécie ou pas-, illustrent le savoir-faire et la qualité des produits. Matériaux d'exception ou non.
Je résume : on sentait bien, rien qu'à les voir, qu'on allait pas acheter de la merde...


Tout ça pour dire (à mon humble avis toussa - purée c'est plus des gants que j'ai c'est deux pelotes de laine à chaque main) qu'il me semble qu'à ce train, ça va devenir délicat de tenir l'écart entre le discours marketing ("coutellerie d'exception") et les produits si ceux-ci commencent à ressembler à ce qu'on voit partout.
M'enfin le marketing c'est pas mes oignons et je ne doute pas qu'Yves soit sur le coup.

Ça c'est un avis un peu sérieux et pas balancé comme un charretier... moi personnellement je trouve que faire du Thiers est assez intéressant comme exercice et ce que j'en ai vu jusqu'à présent est un bon condensé du Thiers classique et de la patte Perceval … à voir donc...

je me souviendrais qu'il faut plus de 140 caractères le prochain coup ou je voudrais donner mon avis.
…

Si t'ajoutes "Pour ma part, à mon humble avis qui n'engage que moi personnellement" au début de chaque phrase, tu les fais facile.

Remarque Oufti était plus laconique, ça avait le mérite de ne pas brouiller le message.

"Pour ma part, à mon humble avis qui n'engage que moi personnellement, le Thiers, c'est moche."

Mais ça pour le coup on peut pas le reprocher à Perceval.

hihihi.

Perso je n'ai jamais trop aimé le modèle du Thiers en général. Sauf quelques interprétations où, par des petites choses que je n'ai jamais vraiment pris la peine de me formuler, tout à coup ça me plaisait bien plus. Je comprends l'intérêt pour une entreprise thiernoise de "s'y frotter". En plus du potentiel intérêt commercial, rapport au public "qui voudrait s'acheter un Thiers".

Pour le reste (qui n'engage que moi et tout le tralala), je trouve celui-ci pas mal foutu mais il ne sort pas du lot je trouve. Effectivement, ce n'est pas un modèle où la "patte de l'artiste/designer" ressort vraiment alors que l'exercice de travailler sur un modèle classique permet justement de chercher à exprimer une identité forte à travers une forme pourtant (re)connue.

Bon, je pense qu'il faut aussi avoir le couteau en mains pour vraiment se prononcer.

À mon humble avis qui n'engage que moi et qui au fond n'intéresse que moi:
Faire un Thiers (qui faut-il le rapeler fut créé entre autre pour casser un peu la concurrence du lag paki) pour une boîte de Thiers c'est pas déconnant. Je dirais même que c'est plutôt sympa d'apporter sa petite pierre à cette louable démarche.

Est ce que ça permet à Perceval d'avancer? Chaipas, m'en fout, ils sont assez grand pour en juger et surtout bien plus qualifiés que moi.

Est ce que c'est un évènement? Pour la petite communauté de malades mentaux que nous sommes sans doute pas.

Est sinon à mon humble avis toussa... Le Thiers je ne le trouve pas moche. Un peut trop sage. Mais une ligne simple vaut souvent mieux qu'une ligne recherchée et ratée. Il suffit de regarder la grande masse des néo-régionaux.

Donc j'ai envie de dire au Père Ceval: allez c'est pas tout ça faut sortir un truc qui défonce maintenant!

Atelier Perceval a écrit:

avec toutes les réserves émises par mes camarades, excuses d'avances d'avances, etc.…

je trouve que ça manque un peu de "fioritures".

tellement, que ça devient proche de ça, avec une autre forme, même si il y a une tentative pour que ce soit plus soigné:


mais bon, c'est peut être moi, hein ?

Je vais y aller de mon avis à 2 balles:
- sur le couteau assez d'accord avec yul, il manque le petit coup de patte qui accroche amha
- sur le choix du Thiers, il doit y en avoir 12 milliard de modèles à ce jour, donc si c'est un choix qui consiste à toucher la clientèle du laguiole du 21e siècle, why not, et dans ce cas là, nous n'en sommes pas la cible.
Si par contre c'est dans le cadre du positionnement de Perceval tel que je le perçoit depuis ses origines, là je ne suis pas convaincu par le choix

Ouala

Jonathan P. a écrit:hihihi.

Perso je n'ai jamais trop aimé le modèle du Thiers en général. Sauf quelques interprétations où, par des petites choses que je n'ai jamais vraiment pris la peine de me formuler, tout à coup ça me plaisait bien plus. Je comprends l'intérêt pour une entreprise thiernoise de "s'y frotter". En plus du potentiel intérêt commercial, rapport au public "qui voudrait s'acheter un Thiers".

Pour le reste (qui n'engage que moi et tout le tralala), je trouve celui-ci pas mal foutu mais il ne sort pas du lot je trouve. Effectivement, ce n'est pas un modèle où la "patte de l'artiste/designer" ressort vraiment alors que l'exercice de travailler sur un modèle classique permet justement de chercher à exprimer une identité forte à travers une forme pourtant (re)connue.

Bon, je pense qu'il faut aussi avoir le couteau en mains pour vraiment se prononcer.

Plutôt d'accord avec Jonathan, je suis pas fan du Thiers par contre j'apprécie le travail de Perceval.
Il manque peut être une prise de risque sur ce projet...

faire un thiers n'est pas une question de prise de risque ou non

c'est une question de vouloir appartenir à une communauté, à un "groupe" particulier ou non


maintenant, je me répète, mais perso j'aime bien le thiers comme couteau, mais là il y a un truc qui me choque couteau fermé

seblepanda a écrit:maintenant, je me répète, mais perso j'aime bien le thiers comme couteau, mais là il y a un truc qui me choque couteau fermé

Couteau ouvert aussi, la lame semble remonter par rapport au manche, cela fait une cassure au milieu, comme si la butée avait été trop meulée.
Les lignes de l'ensemble manquent de tension, de "nerf", ce qui rend fade avec une lame allongée/pointue comme celle du thiers.
Une fois fermé j'ai qu'une envie: le poser sur la table comme une pyramide.

Le design ne le fait pas ressortir de la masse des thiers existant, et simplement par l'esthétique on ne peut pas dire: ça c'est un...!

Mais bon, je suis pas coutelier, hein .