Jonathan P. a écrit:Oui enfin, vu l'avancement technologique d'alors et le faible éventail d'outils diversifiés, il est plutôt logique que les quelques outils à disposition aient été utilisés pour le maximum de tâches dans lesquelles ils pouvaient l'être.
Si un bricoleur se retrouve dans son atelier avec en tout et pour tout un petit couteau fixe, il ne va pas tarder à l'utiliser aussi comme marteau, tournevis, grattoir, tranchet, pied de biche, cure-dent et j'en passe.
A partir du moment où il est admis que la notion d'outil était plus ou moins acquise, il est plutôt logique que les premiers aient été les plus versatiles. Non?
là dessus je suis entièrement d'accord, ce qui me chagrine en fait, c'est l'identification très précise des différentes tâches attribuées aux parties de l'outil, j'aimerais bien savoir comment ils ont obtenu de telles certitudes.
Généralement, on formule ces hypothèses à partir de micro traces laissées par les matériaux travaillés sur l'os et le silex, mais, pour avoir travaillé avec un des pionniers et meilleurs spécialistes de la tracéologie (un Belge), il y a encore beaucoup d'incertitudes, dues notamment au fait que plusieurs matériaux laissent des traces identiques ….