baalot a écrit:freddy1 a écrit:pour moi, le bon prix, c'est le prix oû on arrive à vendre...
ça ça se discute. Déjà, n'entendrais-tu pas par là, le prix "maximum" ou on arrive à vendre ? Pis du coup, ça se discute. C'est sûrement un peu subjectif aussi. Il y a des trucs que je ne pourrais pas m'offrir et ou je comprend le prix, d'autres non, ça dépend de la valeur qu'on accorde aux choses.
Une bouteille de très bon cognac à 500 €, voir 1000, je l'achèterais pas, mais je peux comprendre, le temps, le savoir faire... Une autre à 300 000 € relève pour moi de la spéculation bête, je trouve qu'elle n'est pas au bon prix.
J’entends par là le prix où l’artisan arrive à se débarrasser d’une grande partie de ses couteaux.
Le gars qui a 10 couteaux sur sa table à 600 boules chaque, et qui n’en vend qu’un, il a raté ses ventes, et pourtant il a vendu un couteau au prix qu’il souhaitait.
Et le bon prix, c’est pas celui auquel je l’achèterai, mais celui auquel il trouve une clientèle.
Pour moi, l’artisan intelligent, il « varie » sa gamme de prix.
Par exemple Herrero, il fait des pliants monolames sympa a prix contenus, et des pliants chiadés avec plein de lames et bien plus chers.
A mon avis, son kif, c’est les pliants « chiadés » style vieux Sheffield à 1.000 boules, mais des comme çà, t’en vend pas des brouettes à chaque salon non plus, hein… alors si tu veux bouffer en fin de mois, bin tu fais aussi des pliants « accessibles » (sans compter que çà « attire » les acheteurs, et comme ceux-ci sont panurgiens, çà « auto-attracte » les possibles acheteurs).