Ce dernier weekend de chasse, pour moi, je ne pourrais plus remonter avant la fermeture officielle, pour cause de bouclage, nous avons tué un beau sanglier de 66 kg. Moment privilégié pour moi, celui du dépouillage, j'adore ça ! Je précise que nous chassons dans un tout petit bled de 40 habitants dans les Alpes de Haute Provence, entre 1100 et 1900 m d'altitude, ravitaillé par les corbeaux.
Un des chasseurs est un invité, de Marseille, c'est la première fois qu'il venait chasser.
Bon, on ébouillante la bête, on tire ensuite le poil, additionné de résine de nos beaux pins, on le met "à poil", c'est à dire sans poils en fait ! L'opération suivante consiste à le raser, et là, je salive, c'est l'occasion pour moi de sortir deux ou trois petites merveilles (comparées aux surins utilisés par les collègues). Le premier, c'est le dernier que j'ai fait (photo dans le N° 89, dans la page amateurs), pas une merveille, justement, je ne l'avais pas passé sur la pierre depuis la dernière chasse, et sa coupe, bien que bonne, n'est pas à la hauteur de la bourre d'hiver de notre ongulé (oui, c'est toujours mieux que de se faire onguler, Pour freddy, qui a des problèmes Freudiens


Ce n'est pas passionnant, j'en conviens, mais Eric est un ami, et j'ai trouvé vraiment amusant de retrouver un de ses couteaux dans ce coin paumé des Alpes. Voilà, c'est tout !
Et j'ai peut-être gagné un lecteur !