En une phrase, j’ai en poche et en mains le couteau de mes rêves : un carbone, ultra fin, de la Couronne, fait pour rentrer dans le portefeuille. C’est ma première commande d’artisan.


Déjà, merci à Patrick d’avoir eu la patience d’accepter un cahier des charges complexe, ainsi que toute la communication qui en a découlé. Le résultat est superbe, mais cela cache un travail délicat, puisqu’il a du travailler au plus fin. Le manche est en inox, la lame en cran plat c130, les rondelles en béryllium, perle en laiton patiné. Le tout pour une épaisseur de 5 mm !

Je l’utilise surtout à table, pour manger un fruit, mais il sert aussi au bureau de temps en temps. Il pourrait sûrement couper plus grand, mais je préfère compter sur la lame du PST pour faire le jardin ou la forêt, au cas où.
Il commence à bien patiner, mais est-ce l’utilisation quotidienne sans aucune rotation de la collection ou l’acier, ou un mélange des deux ?
Ce que j’aime beaucoup, c’est le fait qu’il puisse s’insérer si bien dans mon portefeuille que j’ai forcément toujours sur moi. Pas tous les pantalons sont fait pour porter un couteau, mais maintenant je ne réfléchis même plus, j’en ai un sur moi quelques soient les vêtements que je porte, au boulot, sur la plage, chez moi tranquille, en week-end.

Je me laisse encore un peu de temps pour l’essayer et voir s’il me suffit, mais je pense qu’il m’amènera à diminuer ma collection petit à petit —j’ai trouvé, sinon le couteau, au moins le style de couteau que je veux porter dans les années à venir. La fin d’un cycle pendant lequel un couteau devait forcément avoir un clip, rentrer dans la 5e poche ou venir avec une pochette pas trop grosse ?
En un mot, je suis coincé entre deux sentiments : d’un côté, que c’est le dernier couteau dont j’aurai besoin ; de l’autre, qu’il m’en faudra bientôt un autre de Patrick…