Hi hi, j'ai encore coupé un doigt avec un de tes couteaux ! ça en fait 3 à mon actif, pourtant, je préviens : quand on tue un sanglier, on l'ébouillante et on tire le poil (on ajoute de la colophane pour aider), ensuite, quand tout le gros est enlevé, on le racle et ensuite, on le rase pour le rendre aussi propre qu'un cochon de lait, c'est là que j'interviens avec un de tes couteaux, je préviens toujours "Plus de main au milieu, j'arrive !", et ça ne loupe pas, il y en a toujours un qui essaie d'enlever une dernière touffe de soies (surtout sur les oreilles, j'adore raser les oreilles d'un sanglier, et la hure aussi, parce qu'en général je fais le fromage de tête avec) … Et voilà ! Encore une coupure ! Mais une coupure propre, et quel honneur que d'être coupé par un EP !
Bref, un petit témoignage d'un chasseur, qui tue peu mais dépiaute beaucoup : j'utilise régulièrement 3 ou 4 couteaux d'Eric, depuis disons 7 ou 8 ans. Les petits derniers n'ont encore jamais été affilés, mais simplement rafraichis sur un cuir enduit de pâte à polir, le plus ancien a été affilé sérieusement 1 fois, il y a 2 ans. Et ils ont, entre mes mains ou celles de collègues, quelques chevreuils, chamois et sangliers à leur actif. Par contre, ils n'ont jamais vu une assiette en faïence, ni été mis en terre pour les champignons, pour ça, j'en ai d'autres.
Eric, j'ai toujours tes bouts de ferraille rapportés du Japon, j'y pense …
Ha … la retourner de temps en temps après un bon bain de soleil … Monsieur est un connaisseur !
