pimpim a écrit:J'ai enfin récupéré un petit utilitaire, j'avais du revendre le mien il y a quelques années, ces petits couteaux sont vraiment bien et celui là est particulièrement beau, content je suis …
Et l'étui il est de qui?
Par moment j'aimerai me sentir aussi affuté que certains de mes couteaux!
Je ne perds jamais, quand je ne gagne pas, j'apprends Heureux soient les fêlés, car ils laissent passer la lumière y’a des gens dans leur tête y’a pas l’autoroute, y’a que des péages, ils passent leur vie à klaxonner
Je ne perds jamais, quand je ne gagne pas, j'apprends Heureux soient les fêlés, car ils laissent passer la lumière y’a des gens dans leur tête y’a pas l’autoroute, y’a que des péages, ils passent leur vie à klaxonner
pimpim a écrit:J'ai enfin récupéré un petit utilitaire, j'avais du revendre le mien il y a quelques années, ces petits couteaux sont vraiment bien et celui là est particulièrement beau, content je suis …
Deux couteaux Yakut. Manches traditionnels en bouleau madré et lames étroites forgées en c70. Ces deux là sont parfaits pour la viande le poisson et le travail du bois ou du cuir avec des tranchants particulièrement fins.
Outil assez primaire pouvant servir de serpe ou hache pour couper du bois, de débroussailleur dans les ronces, d'élagueuse pour atteindre une branche trop haute, de hachette, de feuille pour couper les os d'un animal chassé et decoupé dans les bois. Les chasseurs pourront y voir aussi un épieux court, auquel d'ailleurs je peux faire un manche plus long si nécessaire sur commande. L'idée m'est venue suite à la fabrication des couteaux yakut lorsque je suis tombé dans mes recherches sur la "batyya" et plus généralement appelée en Sibérie la Palma. Sorte de grand couteau monté sur soie avec un très long manche et servant d'épieu, de machette, de hache, de pic à glace pour pêcher les étang gelé etc. En fait c'est et c'était utilisé pour tout le gros œuvre en complément d'un yakut pour les tâches fines.
En Europe on trouve au moyen âge et même encore au siècle dernier tout un tas d'arme et outils souvent appelés "vouge" et ayant un usage similaire.
Pour la fabrication j'ai choisi de conserver mon montage sur soie permettant d'obtenir un outil léger mais de le blinder pour le rendre très solide. La grosse et longue virole est forgée et montée en force sur le manche en frêne. La soie très épaisse rentre en force profondément dans le manche et est tenue par un clou d'acier de 6mm qui traverse le bois et la virole et est fortement maté.
La lame est forgée en xc75 elle mesure ici 27.5 cm de long, elle a une épaisseur au talon de 7,5mm légèrement dégressive jusqu'à 2mm avant la pointe. Ici c'est une émouture symétrique occidentale au tranchant convexe avec un tranchant assez fin idéal pour le bois vert, les ronces, les arbustes etc...
Le manche en frêne brûlé mesure 62cm. Il est facile de le retailler plus court avec un coup de scie pour rendre l'outil plus compact si désiré. L'ensemble lame et manche pèse 770 grammes, très facile donc à supporter toute la journée si nécessaire.