freddy1 a écrit:Pome Castagnier, c'est une vrai personne ou c'est la soeur d'axel Ficanas?

Quel être suspicieux tu fais...
Pome Castanier, c'est la patronne de Mercorne : lorsqu'elle m'a parlé de son projet, je l'ai trouvé original et lorsqu'elle m'a demandé un devis pour les photos, j'ai proposé de les lui offrir et c'est tout. J'ai ainsi photographié près de 300 pièces, chez moi ou à l'occasion de divers salons, je les ai corrigées, envoyées et Pome a fait son choix.
Le livre est cher, c'est vrai, parce qu'il est édité à compte d'auteur et en petit tirage. Je ne me suis pas mêlé du montage, ni de la fabrication et je l'ai découvert dans ma boite au lettres et ma foi, je trouve que c'est propre et bien fait et puis surtout, il fait date, surtout pour ce qui concerne la coutellerie française, en faisant une belle place à des couteliers occasionnels : le pannel est intéressant.
Maintenant, on trouve que des livres au dessus de 30 euros sont chers, mais il n'y a pas très longtemps, j'achetais des bouquins à 300 francs et beaucoup plus : cela vient du fait que de plus en plus, les livres sont imprimés en Asie (ou dans un pays "pauvre" européen). Les temps changent et c'est vrai que le livre est devenu assez bon marché, en général. Par contre, dès que c'est imprimé chez nous, c'est plus cher. Imprimer en Asie n'est possible que pour de gros tirages.
Pour mon mag, je suis régulièrement sollicité par des imprimeurs espagnols, turcs, grecs et dernièrement, de Lettonie et Bulgarie...
Mais je tiens bon, malgré l'augmentation récente du papier, que m'a imposée mon imprimeur et j'ai même augmenté le nombre de pages : la marge baisse, mais c'est ma politique et je n'en changerai pas. Le fric est une chose, mais le plaisir de faire quelque chose qu'on aime en est une autre. J'apprécie de bosser avec des fournisseurs ou des "partenaires" que je connais. Mon journal, je le trace, du début à la fin : je bosse avec un infographiste, avec lequel je passe une semaine, alors que je pourrais tout envoyer de chez moi ; je vais régulièrement chez l'imprimeur. Malgrè ça, il arrive qu'il y ait des bugs, mais l'édition est unn métier où le "zéro défaut" n'existe pas, on fait avec.