
bpc a écrit:Plus de machines, plus de technologies, toujours plus complexes.…..produire toujours plus, avec toujours moins de gens...
Madnumforce a écrit:Voila. Si un type se colletinait de refaire des couteaux à l'ancienne, ce serait tout à fait admirable. Mais c'est du travail de chien.
Je m'intéresse aux nouvelles machines à emoudre précisément parce qu'elles peuvent permettre de retrouver le raffinement des productions anciennes, mais sans dépendre du savoir-faire de types qui sont au cimetière, de machines qui ont été bennées il y a des décennies, et de la situation ouvrière de Germinal.
sealence a écrit:Je suis loin d'être un pro, bien loin, mais intellectuellement, j'aime bien la démarche de madnum. Il est inutile de vouloir refaire l'histoire. Par contre, on peut être curieux. Je suis bien d'accord, en tant qu'utilisateur, sur le 14c28n, c'est super comme acier. J'aimais bien le VG10, et je trouve le sandvik complètement à sa hauteur.
Voilà![]()
Madnumforce a écrit:Et du coup, si je me lançais dans le cuisine, naturellement c'est pour le faire inspiré par les prods anciennes ! Mais le seul truc sur lequel je ne transigerais pas, c'est du 14C28N pour la lame. Je ne reviens toujours pas de la puissance de cet acier lorsqu'il est bien traité. C'est juste la perfection. Je veux dire : je me sers de mon couteau d'atelier comme racloir, je coupe sur mon établi couvert de merde, je fais tout et n'importe quoi avec, et un petit coup de rodoir et ça repart. Et rasoir, encore ! Exceptionnel. Du coup il me faudra travailler autour du fait que Sandvik ne le fait qu'en tôle, et max de 5mm. J'ai pas franchement réfléchi à la question, mais ça sent la difficulté.
Madnumforce a écrit:Perso je partirais sur un manche qui procure des avantages d'entretien comparables à la lame inox. Un couteau qu'on puisse laisser 24h au fond de l'évier, quoi. Donc bois stabilisé okay, mais ébène ou buffle pas très chaud. Idem, la soie traversante n'a rien d'une nécessité: je pense que c'était à l'époque un signe extérieur de qualité, pour prouver au client que ce n'était pas une courte soie postiche. Mais de nos jours, c'est plus compliqué à faire, parce qu'il faut que ce soit étiré au martinet et il n'y a plus personne qui fait ça. On a aussi de bien meilleures colles qu'ils n'avaient (le ciment de coutellerie, c'est tout de même pas ouf). La virole, ça je vois pas comme une difficulté majeure. C'est vraiment la lame et les oreilles qui posent problème, parce que oui, 5mm c'est plus que léger pour retrouver la distribution de masse des anciens nogents, qui en fait toute l'efficacité.
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