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Voilà avec un étui cuir noir bien fait,facile à porter.

Dans le style (pur ceux qui ne font pas beaucoup la différence entre un couteau de chasse et un autre couteau de chasse), Otter-messer produit les couteaux rotwild :



Je crois que ça n'a rien à voir avec les couteaux de Puma.
Rotwild, c'est peut-être un cerf.

Salut à tous,
J'ai deux invitations disponibles pour le salon de la chasse de Mantes la Jolie

Si c'est le genre que l'on aime, je trouve qu'à l'époque on avait mieux avec un Ardennlame Rieze de Tanazacq.
C'est dommage pour cette clientèle que ça ne se fasse plus.

J'ai eu deux Rieze (en 440C. Il m'en reste un c'est le couteau de chasse de ma femme, j'ai offert l'autre) que j'avais acheté il y a 35 ans à J. Tanazacq à Maubert Fontaines (il m'avait proposé du boulot à une époque...). C'est bien pour le gibier moyen comme le chevreuil, mais l'émouture n'est pas très fine c'est même épais à proximité du ricasso. Il a aussi fait un Rieze II avec une sorte de scie dessus pour les symphyses.

Messagepar Pierre72 » 09 Mar 2023 23:41
Franchement mon expérience personnel de chasseur à l'arc, et pour avoir récemment suivi une formation sur la valorisation complète d'un chevreuil avec :
https://www.theresaemmerich.com/

Me font dire que je ne comprends même pas comment on peut appeler certains couteaux , des "couteaux de chasse", il est strictement impossible de découper et valoriser un animal de a à z avec des lames aussi épaisses comme sur le tannazac par exemple.
C'est tout juste bon à faire de la grossière boucherie.

Les objectifs sont différents.


En France, le couteau de chasse pour un chasseur fusil sert à achever, parfois ouvrir la panse sur place pour vider et parfois mettre en quartier. Généralement le travail de boucherie est fait "à la cabane" parfois par le tireur, parfois par un chasseur expérimenté assez souvent boucher. Et là on utilise des outils de boucherie. Sachant que tout cela peut différer de chasse en chasse (ex : dans certains cas en donne la viande "en poil" dans d'autres on pèle le gibier). Les couteaux de Tanazacq comme le Troncay sont adaptés aux traditions des Ardennes et du nord.

Le lien que tu nous donnes c'est plus proche du "bushcraft nature" où l'on va chercher à récupérer tout sur l'animal dans une optique survivaliste ou écologique, ce qui est très différent. Par exemple si tu veux une belle peau, tu vas utiliser une chasse à l’approche (pour pouvoir placer le tir) et un petit calibre (pour faire un petit trou). Souvent tu va viser la tête (ce que ne fera pas un chasseur qui cherche avant tout le trophée). Dans ce cas, sur un gibier léger comme le chevreuil ou le daim tu vas utiliser une petite lame ventrue pour dépecer sans abimer la peau avec beaucoup de patience.

Un autre exemple c'est le japonais qui a fait d'excellentes vidéos sur les couteaux de chasse. Comme il ne prélève que les filets et quelques pièces de choix il s'est lancé dans une quête "du couteau" idéal pour cela. Sa technique est très intéressante mais je n'ai jamais vu faire comme ça en France ou ailleurs en Europe (je n'ai pas été partout).

On a aussi le cas des chasseurs d'Elan ou de Wapiti en Amériques. Souvent il est imposé de ramener toute la viande, ce qui représente alors un poids considérable. Il doivent donc mettre en quartier sur place ET désosser l'animal de façon à faire des fardeaux (il faut faire plusieurs voyages) transportables à dos d'homme sur des claies.

bref : à chaque usage et tradition, son couteau.

Did a écrit:J'ai eu deux Rieze (…) mais l'émouture n'est pas très fine c'est même épais à proximité du ricasso.

Oui, tu as tout à fait raison.
Je rajouterai que c'est la maladie de beaucoup de couteaux qui ont des émoutures beaucoup trop épaisses, à mon avis.

Entièrement d'accord. Grâce à un ami de ce forum, j'ai testé a la chasse le fallkniven F1 et le esse4hm. L'un et l'autre sont très adaptés aux travaux divers. En revanche, ils ne sont pas terribles pour le travail de découpe des sangliers. Ils perdent très vite leur tranchant et l'exercice devient alors Mérieux. Un Enzo en D2 (le Forester je crois) a lame de 13cm est beaucoup plus polyvalent. Le Enzo a une lame bien moins épaisse que les deux premiers, tout en conservant le niveau de rigidité nécessaire. La surépaisseur des lames de certains couteaux qui ont une vocation bushcraft est pénalisante a l'usage.
Quant aux couteaux pliants, leur usage se limite au casse croute voire a la.pose du bracelet sur le gibier abattu. Ils ne sont pas assez solides pour les travaux courants et s'encrasse terriblement a la découpe de la viande.

Ben ouais, pour que ça coupe, faut que ce soit mince.

C'est là que l'on s'aperçoit que beaucoup de couteaux ne sont pas réalisés comme des outils de coupe.
Bizarre, bizarre.

canardo a écrit:Entièrement d'accord. Grâce à un ami de ce forum, j'ai testé a la chasse le fallkniven F1 et le esse4hm. L'un et l'autre sont très adaptés aux travaux divers. En revanche, ils ne sont pas terribles pour le travail de découpe des sangliers. Ils perdent très vite leur tranchant et l'exercice devient alors Mérieux. Un Enzo en D2 (le Forester je crois) a lame de 13cm est beaucoup plus polyvalent. Le Enzo a une lame bien moins épaisse que les deux premiers, tout en conservant le niveau de rigidité nécessaire. La surépaisseur des lames de certains couteaux qui ont une vocation bushcraft est pénalisante a l'usage.
Quant aux couteaux pliants, leur usage se limite au casse croute voire a la.pose du bracelet sur le gibier abattu. Ils ne sont pas assez solides pour les travaux courants et s'encrasse terriblement a la découpe de la viande.

Voilà, sur le terrain c'est pas la même musique que quand on joue à rambo sur youtube

petit avis, je suis pas du tout chasseur, mais pour vous rejoindre rapidement avec nuance

vrai que les "couteaux de survie" sont polyvalent, mais un peu moyen partout (sauf peut-etre au combat, et en terme de resistance aux torsions)

et je pense qu'un couteau fait pour travailler du bois, est pas super pour travailler les chairs, la viande etc …. je m'en rend compte modestement coté cuisine vs jardinage etc …

mais du coup c'est sur l'acte d'aquisition que je pose mon avis, personnellement, je pense que souvent lorsqu'on s'achete un couteau type "pilote/survie etc..." c'est un peu comme lorsque on achete un multi lame de "dotation", c'est un peu tout l'univers qui va avec qui implique la volonté d'acquisition

j'ai parfois l'impression, qu'un bon couteau de cuisine, pourrais faire un excellent couteau de chasse, type "utilitaire/gros office (pas pour servir, mais pour le reste)

DiZ a écrit:j'ai parfois l'impression, qu'un bon couteau de cuisine, pourrais faire un excellent couteau de chasse, type "utilitaire/gros office (pas pour servir, mais pour le reste)

C'est quoi un "bon couteau de cuisine"?
Pour moi ce sera plutôt un bon couteau à légumes. Et là je partirais sur une lame et un tranchant qui seraient trop fins pour servir durablement ailleurs que sur une planche à découper.

Après si un bon couteau de cuisine c'est un couteau à désosser, faut voir...

comme je disais, le couteau "intermediaire" un office un peu grand et costaud...

en faite j'ai sculpté du bois (dur et sec) pendant des années avec un petit office de super marché, et pour certaines tache il s'averait plus performant que le mora de sculpture que j'avais acheté pour le remplacé dans cette tache

Hieronymus a écrit:Dans le style (pur ceux qui ne font pas beaucoup la différence entre un couteau de chasse et un autre couteau de chasse), Otter-messer produit les couteaux rotwild :



Je crois que ça n'a rien à voir avec les couteaux de Puma.
Rotwild, c'est peut-être un cerf.

Je ne sais pas ce qu'il peut valoir à la chasse celui-là mais il est superbe

DiZ a écrit:j'ai parfois l'impression, qu'un bon couteau de cuisine, pourrais faire un excellent couteau de chasse, type "utilitaire/gros office (pas pour servir, mais pour le reste)

Tu as un exemple probant avec les '' cuchillos criollos" et les "faconnes" d'Amérique du sud.
Couteaux de chasse et de "survie" de la pampa, réalisés sur la base du couteau de chef.


Un exemple:

C'est vrai que ça s'appoche plus du cuisine, en gros faut faire comme sur un couteau de cuisine au tranchant :
Assez épais au talon pour fendre le sternum par exemple et mince sur le reste de la lame , en particulier à la pointe pour les taches fines.
Le dos doit être assez épais pour que la lame soit rigide, donc pas besoin d'avoir 5mm.

12 à 15cm de lame permettent de découper aussi bien des petits que des grands animaux.

En tout cas c'est comme ça que je les fait et mes clients sont contents