Richard IV a écrit:Pas de panique, Luc. C'est pas une psychose. Juste une névrose obsessionnelle
oui je sais, ma femme est psy...

Luc a écrit:nan, je ne suis pas d'accord, mais on va pas en reparler encore une fois. il n'y a pas que le nom qui change, jai déjà fait des ce,ntaines de posts et de doc là dessus. comparer c'est se rendre compte.
Moonlight a écrit:Luc a écrit:nan, je ne suis pas d'accord, mais on va pas en reparler encore une fois. il n'y a pas que le nom qui change, jai déjà fait des ce,ntaines de posts et de doc là dessus. comparer c'est se rendre compte.
Luc, tu prends un S30V spyderco et tu le compares à un S30V BM, ou d'un custom comme DMK ou Korth, c'est jamais les mêmes en comparaison.
Le nom de l'acier ne fait pas tout, le traitement thermique si.
En termes de composition, l'ATS34 et le 154CM sont similaires. C'est tout et ça va pas plus loin...
jmdragon a écrit:Pour le liner, je confirme qu'il est bien comme ça à l'origine et pour aiguiser réguliérement le buck alpha de mon pote, j'ai remarqué que ce couteau n'avait pris aucun jeu aprés des mois d'utilisation barbare. C'est d'ailleurs en partie pour cela que je me suis réintéressé à cette marque que j'avais fini par délaisser. Je me suis laissé tenter par le buck mayo tnt et j'en suis relativement content mis à part le FL qui n'est pas des plus agréables.
Richard IV a écrit:Hélas, j'ai compris depuis longtemps que les sigles ésotériques accolés au terme "inox" ne constituaient en rien une garantie sur la qualité du tranchant et le maintien du fil d'une lame.
Un peu comme le nombre de MHz d'une carte mère, de Mo d'une barrette de RAM pour comparer avec le monde merveilleux de l'informatique.
De même, il me parait à peine croyable que certains de mes couteaux en 12c27 s'affûtent comme des rasoirs en deux passages sur mon fusil Fischer, tandis que des heures de travail au sharpmaker 204 ne rendront pas les autres plus tranchants qu'un couteau de table taiwanais.
Différence de trempe, d'émouture, de traitement thermique etc... Tant de facteurs influent que c'en est dur à suivre, pour un amateur même pas éclairé (qui confond encore cuivre et titane vulcanisé, la honte)
On devrait donc moins se focaliser sur l'acier lui même que sa qualité sur TEL ou TEL modèle de couteau, non?
Rich4 a écrit:De même, il me parait à peine croyable que certains de mes couteaux en 12c27 s'affûtent comme des rasoirs en deux passages sur mon fusil Fischer, tandis que des heures de travail au sharpmaker 204 ne rendront pas les autres plus tranchants qu'un couteau de table taiwanais.
DagueHaubert a écrit:Rich4 a écrit:De même, il me parait à peine croyable que certains de mes couteaux en 12c27 s'affûtent comme des rasoirs en deux passages sur mon fusil Fischer, tandis que des heures de travail au sharpmaker 204 ne rendront pas les autres plus tranchants qu'un couteau de table taiwanais.
Le 12C27 est un super inox de coutellerie, très high tech en fait, MAIS il y a une chose qu'il n'aime pas, c'est d'être chauffé un moment assez long, par exemple lors de l'émouture ; les grains grossissent et le traitement thermique à appliquer pour essayer de rattraper les dégâts est très différent de celui préconisé normalement par Sandvik.
Un 12C27 avec des gros grains, c'est une daube qui coupera même moins qu'un 420 pakistanais …
C'est pourquoi les couteliers les plus professionnels utilisent une technique d'émouture lente pour conserver la structure fine du 12C27 en évitant les chauffes prolongées dues à l'usinage à vitesse "normale".
Le 12C27 préfère aussi les trempes sous atmosphère contrôlée, voire sous vide (je crois même me souvenir que c'est idem pour le revenu).
Cela dit, toutes ces réserves que vous émettez sur la désignation des aciers sur les couteaux sont valables également pour les aciers carbones tous simples ; un XC75 - que vous aimez tant - pourra être fantastique chez un bon forgeron qui a de bonnes compétences en traitements thermiques, et minable chez un autre qui aura foiré cela : bien que forgé, il aura un comportement inférieur à un XC75 non forgé bien traité.
C'est l'histoire universelle du savoir-faire :
le bon forgeron, il prend son marteau et il forge …
le mauvais forgeron, il prend son marteau et il forge, mais … c'est un mauvais forgeron !
c'est rageant quand on vit dans un monde qui veut nous faire croire qu'on peut tout contrôler, mais il faut bien se résoudre un jour ou l'autre à accorder sa confiance à quelqu'un - comment font les cosmonautes de la NASA, ils vérifient toutes les pièces eux-mêmes ?
Arthur a écrit:P...ça fait 3 mois que je poste comme un fou pour demander ce que c'est qu'une émouture lente....aucune réponse...donc , merci dago...avec 3 mois de retard...
PS : comme un fou, j'éxagère ...mais j'ai fait au moins ….1 post... Dago , au pouvoir !!!
DagueHaubert a écrit:
et puis, je n'ai pas de réponse à tout, non plus…
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