il suffit de regarder d'assez près et assez longtemps n'importe quel couteau pour voir des défauts de réalisation.
à chacun son paradigme ; dans le mien, élaboré par mon esprit torturé par des années d'ingénierie, une cote ou un ensemble de cotes n'est pas une valeur absolue, mais une valeur encadrée par des tolérances.
ce n'est pas parce que j'observe une irrégularité par rapport à une cote théorique que c'est pour autant un défaut inacceptable. Surtout quand l'objet en question est amené à ramasser des gnons puisque c'est un outil

souvent je n'en parle même pas mais parfois j'oublie que ça vexe ou que ça blesse ceux qui sont impliqués avec l'objet et … c'est perçu comme une critique …
pourtant …
je suis parfaitement conscient de chacun des écarts dimensionnels (voire fonctionnels) de mes couteaux et ça ne m'empêche pas de les apprécier et d'en jouir pleinement.
quand on est (maladivement perfectionniste) chafouin, on se pourrit la vie inutilement.
et je ne parle même pas de la ligne de pensée qui tendrait à dire que c'est facile de critiquer quand on n'a jamais essayé de le faire soi-même.
ah ben si, tiens, je l'ai fait quand même
