coutelier, c'est un métier...

[Heimdall]

Pour faire avancer le schmilblick, voici une suggestion.

Après trois ans d'activité (avec un CAP) ou cinq (sans CAP), on peut prendre un apprenti. La première année on perd un peu plus de temps que l'on en gagne, certes. Mais à partir de la deuxième on commence à pouvoir lui demander un bon coup de main sur les commandes, ce qui libère du temps pour les créations.

Et à la fin de son CAP on aura peut-être un vrai partenaire pour évoluer.

Bien sûr le recrutement n'est pas une science exacte et on peut parfois se tromper de casting. Mais dans la plupart des cas les jeunes sont motivés et curieux.

C'était juste pour dire que la solution à un carnet de commande qui s'allonge trop n'est pas uniquement de le jeter au feu ou de le mettre au frigo.

Il faut juste être sûr d'arriver à lui sortir un salaire, de ne pas perdre trop de temps à montrer, sinon, le carnet de commandes en pâtit...

[cassca]

et avoir l'atelier qui va avec , au normes toussa toussa , et supporter d'avoir un rat dans les guibolles

[Heimdall]

Oui, j'avais oublier l'aspect " pédagogue" qui est pas pour tout le monde!!

[Stéphane Détrait]

surtout que l'apprentissage est très encadré en France avec des normes de sécurité à respecter contraignantes, ce qui est logique. je ne pense pas que tous les couteliers aient un atelier équipé de la sorte

[belerofon26]

surtout que l'apprentissage est très encadré en France avec des normes de sécurité à respecter contraignantes, ce qui est logique. je ne pense pas que tous les couteliers aient un atelier équipé de la sorte

Y'a pas un pourcentage de pertes autorisées, comme à l'armée ?

[Roland L]

surtout que l'apprentissage est très encadré en France avec des normes de sécurité à respecter contraignantes, ce qui est logique. je ne pense pas que tous les couteliers aient un atelier équipé de la sorte

Y'a pas un pourcentage de pertes autorisées, comme à l'armée ?

Je connais bien tout ça et crois moi, il n'y a rien d'insurmontable, même avec très peu de moyens.

Les plus grosses difficultés restent toujours psychologiques.

[jojopointcom]

Y'a pas un pourcentage de pertes autorisées, comme à l'armée ?

[Stéphane Détrait]

….Les plus grosses difficultés restent toujours psychologiques.

je te crois car ma femme est artisan coiffeuse et elle a déjà pris 3 apprenties …. cela n'a pas été une mince affaire que de gérer des gens si peu motivés.

[l'ours]

oh ben oui, ça pas du être facile de mettre le sèche cheveux aux normes, un cratère de protection a la tondeuse et un variateur sur le balaye... Redevenons sérieux un peu. Comme le dit Perceval, c'est pas insurmontable, mais c'est un investissement de mettre les machine aux normes, une ventilation digne de se nom, etc...Il faut avoir bien compter, et surtout, avoir peser le pour et le contre, perso, je suis un mauvais ouvrier et mauvais patron, alors, je bosse seul.
En ce qui concerne les "amateurs", qui font des couteaux après leur boulot, faudrait , malgré le respect que j'ai pour eux, qu'ils redescendent un peu sur terre : ils ont une paye a la fin du mois qui est assurée, le coutelier pro, c'est lui qui doit faire sa paye, et parfois, c'est pas évident.… Alors, les " ouais mais c'est pas évident de faire des couteaux après le boulot" ça a sévèrement tendance a me gonfler.…

[Le Cant]

En même temps je ne suis pas sur qu'on puisse comparer la motivation d'une apprentie en coiffure et d'un apprenti en coutellerie.

Dans un cas c'est une profession connue et un cursus largement démocratisé, dans l'autre ça semble bien plus tenir du sacerdotal.

Je dis ça en tant que futur peut être "apprenti" charpentier de 29 ans c'est à dire passablement peu neutre.

(je rejoins le fil de la discussion pour mon premier post mes mains en tremblent)

Pour le fil plus aiguiser de la discussion première, je suis pour un effort de lutte contre le carbone. Je ne commande donc rien et je fais mes courses en vélo en surveillant toujours mes tendances aérophagiques ! vu qu'il n'y a pas d’artisan a moins de 3 km de chez moi, ma participation au sujet reste vide de sens... De rien

[Rouge]

Le carbone, c'est Bien !
L'inox, c'est quand même sympa...

Bienvenue

[stancaiman]

il n'a pas tort le ptit scarabée, les apprenti(e)s coiffeurs (euses) font généralement ce que l'on a dit de faire, pas forcément choisi - des tafs comme la coutellerie relèvent plutôt d'une forme de passion à la base - Après, je ne suis pas sur que les seconds ont raison dans leurs choix :roll; si ils ou elles veulent un jour être "à l'aise"

[blondin34]

L'ours.….tout est dans le pseudo

[ploc]

En ce qui concerne les "amateurs", qui font des couteaux après leur boulot, faudrait , malgré le respect que j'ai pour eux, qu'ils redescendent un peu sur terre : ils ont une paye a la fin du mois qui est assurée, le coutelier pro, c'est lui qui doit faire sa paye, et parfois, c'est pas évident.… Alors, les " ouais mais c'est pas évident de faire des couteaux après le boulot" ça a sévèrement tendance a me gonfler.…

Il y a le même problème dans le milieu de la photo, avec les amateurs qui après avoir tant investi dans du matos veulent le rentabiliser...

[Le Cant]

En ce qui concerne les "amateurs", qui font des couteaux après leur boulot, faudrait , malgré le respect que j'ai pour eux, qu'ils redescendent un peu sur terre : ils ont une paye a la fin du mois qui est assurée, le coutelier pro, c'est lui qui doit faire sa paye, et parfois, c'est pas évident.… Alors, les " ouais mais c'est pas évident de faire des couteaux après le boulot" ça a sévèrement tendance a me gonfler.…

Il y a le même problème dans le milieu de la photo, avec les amateurs qui après avoir tant investi dans du matos veulent le rentabiliser...

On peut aussi laisser un peu de liberté à chacun et une maniéré personnelle d'appréhender son travail... Avant Le Chapelier et le décret d’Allarde y'aurait pas eu ce problème c'est sûr.
Quand on fait une profession commerciale (l’artisanat restant tout de même une profession a caractère mixe le but étant de "mettre son art au service d'autrui") il faut savoir se vendre notamment face à la concurrence comme celle des amateurs (demeure que les retards ne semblent pas être l'apanage de ces derniers)…

Pour autant il faut bien reconnaitre qu'un amateur ne rencontre pas les mêmes difficultés et que la réciproque est vraie mais à par dégager un lieu commun je vois pas à quoi ça avance de le préciser, ça vaut certainement pas le coup de se cramper une maxillaire.

Des amateurs qui arrivent a rivaliser avec un professionnel aguerri à la place des pros je trouverais ça presque un peu vexant... hé hé là çà ça me foutrait les boules !

P.S: merci pour l’accueil même si mon ego se serait réjouit d'une foule plus honorable