En cas de contrôle de police...

[Flavius]

avec la loi.… si pas de "cran d'arrêt" sur un pliant, pas classable en arme blanche... en tout cas pas avant qu'un juge en décide autrement.
Et ce serait probablement plus facile de justifier que le couteau est peu utilisable comme arme car pourrait se refermer. Look saucisson, bricolage léger and co.

Avec quel texte de loi STP?

[spyder]

bande de voyous !

un OPJ peut saisir votre lame mais doit remplir un procès verbal.…

pas d'obligation de le signer

Maintenant , avec les têtes que vous avez, vous risquez pas grand chose en ce qui concerne les contrôles. Vous vous balladez en pleine nuit avec une cagoule ou un sweat avec capuche sur la tête, à bord d'une BM ?

Non ? …. tranquille du côté de Strasbourg

[gustuvi]

En fait tout dépend du controleur et de notre attitude envers lui , bien sur il ne faut pas les tenter non plus , eviter le port de la machette sur l'avenue foch a paname c'est sur , mais bon (helas c'est encore plus d'actualité de nos jours) quand on a un allure présentable il regarde juste les papiers et basta enfin moi c'est ce qu'il m'est arrivé alors que j'avais un carcajou dans le sac je vous dit pas l'angoisse , mais ils ne m'ont pas demander d'ouvrie le sac .

Et puis il y a une profonde différence entre le controleur des villes et le controleur des champs ..

[Jack]

Définition de l'arme de sixième catégorie :

"Armes blanches :
baïonnettes, sabres-baïonnettes, poignards, couteaux-poignards, matraques, casse -tête, cannes-épées, cannes plombées et ferrées aux deux extrémités, arbalètes, fléaux japonais, étoiles de jet, coups de poing américains, lance-pierres de compétition, projecteurs hypodermiques. "

Mais aussi : "tout objet susceptible de constituer une arme dangereuse pour la sécurité publique", et c'est essentiellement là que l'arbitraire du contrôleur intervient. Un Opinel n°10 est parfaitement à même de constituer une arme dangereuse pour la sécurité publique, de même qu'un grand laguiole.

[Moonlight]

moi je dirais que l'astuce number one est de sortir en ville qu'avec sa femme. Pour quel motif des policiers iraient fouiller un gentil couple qui se promène main dans la main?
L'autre astuce est de faire partie de la maison ou approchant. Je viens d'ailleurs de passer mes écrits pour devenir gardien de police municipal (je vends pas la peau de l'ours mais ça a bien marché).
En cas de flagrant délit de possession de couteau sur soi, c'est certain qu'il vaut mieux rester courtois, faire l'ignorant sur la illégalité de port, invoquer la valeur sentimentale et innoffensive de l'objet à vos yeux ; et jurer ses grands dieux que vous rentrez immédiatement déposer chez vous l'objet du délit ; et si ça suffit pas, si le policier veut vraiment votre Mayo car il a détecté sa rareté, exiger un procès verbal de saisie en bonne et due forme en admettant votre erreur, mais en justifiant que vous avez quand même des droits.
Dernière astuce, ne jamais avoir ses couteaux en poches si vous sentez la fouille venir. Privilégier une sacoche dans laquelle placer le couteau. Vous pourrez toujours prétendre avoir oublié votre couteau dedans suite à une promenade avec picnique.

[gustuvi]

Merci Huggy les bon tuyeaux je note ça quelque part ça pourrait servir merci


et merde pour ton concours

[Moonlight]

dernière astuce : éviter le clip trop voyant dépasser de la poche de jeans ; donc porter des vestes longues, ou porter votre couteau clipé sur la poche arrière votre pantalon, ou alors sur une poche avec rabat

[erispoe]

Il y a aussi la question qui tue, avant le controle :

"avez-vous sur vous un objet illégal"? la il vaut mieux ne pas hésiter.

La meilleure protection reste de ne pas se faire controler, c'est à dire en étant correct et d'apparence neutre, en évitant de se retrouver dans des situations à risque (manifs, rôder devant l'élysée, endroits glauque tard le soir, etc...)

Et porter des couteaux en fonction de ce qu'on fait.

musée, concert ou autre : sebenza à la maison.

Foret, terrain : la légitimité du port d'un couteau (un couteau normal, pas un microtech...) est défendable.

Je ne me suis jamais fait controler autrement qu'en voiture, je ne suis pas à l'abri mais bon, quelques simples principes de savoir vivre en société évitent bien des ennuis.

[Jack]

la sacoche ou mallette a un autre avantage : il s'agit alors de transport, pas de port. La nuance est modeste, mais pas inexistante :

Le port d'une "Arme blanche : baïonnettes, sabres-baïonnettes, poignards, couteaux-poignards, matraques, casse -tête, cannes-épées, cannes plombées et ferrées aux deux extrémités, arbalètes, fléaux japonais, étoiles de jet, coups de poing américains, lance-pierres de compétition, projecteurs hypodermiques" est INTERDIT tout court, alors que le transport est interdit sans motif légitime - ce qui laisse la possibilité de présenter un tel motif, plus ou moins légitime…

Un couteau est qualifié de couteau-poignard (par les douanes, elles aussi concernées par la catégorisation des armes influant sur les imports-exports - l'argumentaire a été repris plusieurs fois par des juridictions pénales) si la lame est :
- solidaire de la poignée ou équipée d'un système permettant de la rendre solidaire du manche;
- à double tranchant sur toute la longueur ou au moins sur la pointe ;
- d’une longueur > 15 cm
- d’une épaisseur au moins égale à 4 mm,
- à poignée comportant une garde

Je n'ai jamais pu savoir si une seule de ces caractéristiques suffisait à la qualification, ou si elles devaient toutes être réunies… Dans le doute, restons prudents.

Donc lame fixe ou verrouillable, double tranchant, grandes dimensions = port interdit, transport interdit sans motif légitime.

Les autres couteaux, y compris 2 clous ou piémontais, tout est dans la nuance, les circonstances, la présentation et le comportement. Quasiment TOUT est susceptible d'être considéré comme un "objet susceptible de constituer une arme dangereuse pour la sécurité publique".
Il s'agit là d'appréciation, pas réellement de "tolérance".

[ludo b]

Le couteau décrit dans le post de Jack c'est une dague.
Tout le monde sait quel est l'usage exclusif d'une dague. Ca sert à "piquer" pour faire très mal. Son port est totalement injustifiale sauf situation de chasse au grand gibier.
Les Push Dager échappent à cette description à cause de la longeur de lame et de l'absence de garde. Mais franchement, celui qui se sort d'un controle avec ça à la ceinture.… D'ialleur dans pas mal de pays c'est carrément "arme prohibée" donc totalement interdite de vente, détention, transport et bien sur port. Pareil pour les dagues en général.

Pour le reste on en a déjà parlé souvant, tout ça est avant tout ne affaire de personnes et de circonstances.
Le plus embêtant c'est au fond la catégorie "arme par destination" ou tout objet peut se retrouver en fction des circonstances.
Mais il me semble que pour être qualifié comme tel (par un juge, donc déjà une autre étape, hors sujet) il faut que le contrevenant est effectivement fait usage dudit objet. Ca peut pas être "anticipatif" ou préventif... Donc un deux clous peut être qualifié comme tel si on s'en sert pour agrsser ou menacer qqu'un. Avant ça son port est légal, a priori.
Si un "Homme de Loi" (y'en a ici, je le sais ) pouvait confirmé ou infirmer ce point, parce que ça fait une sacrée différence.
Par contre difficile de justifier e port d'un grand tactikeul au look agressif.
A mon sens même un UK Penknife est limite. On joue sur un point de la Loi (pas de blocage de lame) mais tout le reste (taille et profil de lame surtout) est laissé à l'appréciation du policier et du juge. Sans doute plus difficile à faire passer qu'une PLU au look sympatoche mais avec blocage.
Au fond, l'absence de système de blocage ne change t'elle pas fortement les choses en cas de poursuites? Sauf cas exceptionnel pas de poursuite. A contrario un blocage de lame ne nous expose t-il pas de fait à des poursuites puisque la Loi prévoit que son port est illégal?
Peut-on dire qu'il y a le controle d'une part et les poursuites d'autre part.
Niveau controle c'est avant tout une affaire de circonstances et d'appréciation. Niveau poursuite les circonstances importent également mais il y a le texte qui dit plus clairement ce qui est toléré ou interdit. L'application du texte est laissée à l'appréciation du Juge.
Quand aux "excuses" elles peuvent parfois enfoncer sérieusement.
J'avais déjà parlé du cas de ce sociologue qui avait absolument voulu justifier le port de son Opinel 8 en ville. La juge n'a pas supporté son arrogence (elle le disait comme ça) et sa tentive de justifier "sociologiquement" tout ça. Résultat la Juge a appliqué strictement le texte et il a pris un max. (prison avec surcis).

[freddy1]

jamais été fouillé, une seul fois controlé identitairement (j'avais demandé mon chemin a un CRS, acte éminement louche a ses yeux ! )

[spyder]

Pas mal de "caillera" qui se balade avec des fourchettes, des tournevis …

… et ca peut faire de GROS dégâts

A considérer comme des armes également.


Maintenant il faut savoir que chaque "keuf" à sa façon de voir les choses au moment des interpellations. Déjà, grosses différences entre ceux en uniformes et ceux en civil

Un "BACistes" en civil ne va pas chercher des poux dans la tête au gars qui se ballade gentillement en ville, avec sa copine, etc..
Cran, ou pas !
Desfois, y même des sujets de conversation et des amitiés qui se font

[Louky]

[stancaiman]

il est clair que si tu tombes sur un flic amateur de belles lames, ça va favoriser les échanges
un peu comme le motard se fait coincer par des motards de la gendarmerie : les passions communes "arrondissent" les angles

[spyder]

il est clair que si tu tombes sur un flic amateur de belles lames, ça va favoriser les échanges
un peu comme le motard se fait coincer par des motards de la gendarmerie : les passions communes "arrondissent" les angles

aaaaah ! toi aussi tu mets la poignée dans l'coin … t'enroules du cable …