Définition industriel / artisanal

[lecameleon18]

on complique les choses:

si l'indutrialo-artisan qui fais faire ses 1000 lames a un sous traitant, les fait faire par un de ses ouvrier dans son atelier sur une CNC, redevient -il un artisan ??

Si il a une CNC capable de te faire 1000 lames effectivement, pour moi ce n'est plus de l'artisanat, c'est de la grande série.

donc le probleme n'est plus la sous traitance, mais l'industrialisation du process de fabriaction qui est en cause ??
ou carrement les 2 ??

[oufti]

Voire les 3.

[stancaiman]

Le reste j'en parle pas, après c'est vrai c'est une question de moyen, moi je voudrai bien un Robert Beillonet, mais comme il est pas dans l'index des artisans j'hésite …………………………………………..

Allez amusez vous bien

ne sont dans l'index artisan que ceux qui font l'objet d'un fil : crées en un et l'index sera mis à jour
bon pi un de ces quatre je ferai un index pour les semi-artisanaux-industriels enfin bon ceux qui travaillent en équipe sur 3x8

[Lorgar]

Si je prends l'exemple de Môsieur Patate, il utilise une CNC, et pourtant je le considère comme un artisan. La notion de batch est bien une notion de rationalisation de la production, mais pas forcément industrialisation. Il me semble que le processus industriel ôte toute "valeur ajoutée manuelle".

[Roland L]

C'est bien ce que je dis, le couteau artisanal étant trop cher vous vous êtes industrialisés.

On vend plus cher nos couteaux "industriels" que beaucoup "d'artisans".

Comme ça a été dit, le débat a eu lieu, les gens continuent à penser la même chose (parfois parce qu'ils n'ont pas eu l'occasion de voir les choses sur place).

On pourra se battre longtemps à coup d'arguments génériques et de grands principes abstraits. Moi, la seule chose qui m'a gêné, c'est qu'on tente de décrire concrètement mon boulot sans avoir eu la moindre occasion de voir comment je bosse.

Après on peut dire qu'on sait ce que c'est, qu'on connait le métier... Perso je ne prétendrait jamais détenir suffisamment de ficelles du métier pour deviner toutes les méthodes des autres, et j'ai quand même déjà quelques heures de vol...

[tox]

Je ne pense pas faire avancer beaucoup le debat, mais au dela de l'ajustage du couteau, certaines etapes font pour moi un difference.
Que les platines soient decoupées laser ? Soit, je peux accorder que les decouper a la scie n'apporte pas grand chose au produit final. Cependant on peut imaginer que si on sous traite la decoupe au laser c'est qu'on produit beaucoup d'un même modele, ce qui sort un tant soit peu de l'artisanal à mon sens.
Par contre ce qui MOI me semble primordial, ce qui reste l'ame du couteau, c'est l'emouture.
Quand je bricole des lames que j'achete et que je leur colle un manche, je ne pretends pas avoir fait un couteau. Je ferais un couteau le jour ou j'aurais fait l'emouture correctement.
Pour moi un artisan coutelier est avant tout celui qui transforme un morceau de metal en objet coupant.

[ilium]

Les pièces toutes faites qui s'emboitent comme du légo, c'est un mythe.

Alors comment font les industriels? Ils prennent des pros pour finir l'ajustage à la main? Ce seraient donc des artisans?

[Roland L]

Pas dans nos moyens.

[ilium]

On vend plus cher nos couteaux "industriels" que beaucoup "d'artisans".

Comme ça a été dit, le débat a eu lieu, les gens continuent à penser la même chose (parfois parce qu'ils n'ont pas eu l'occasion de voir les choses sur place).

On pourra se battre longtemps à coup d'arguments génériques et de grands principes abstraits. Moi, la seule chose qui m'a gêné, c'est qu'on tente de décrire concrètement mon boulot sans avoir eu la moindre occasion de voir comment je bosse.

Après on peut dire qu'on sait ce que c'est, qu'on connait le métier... Perso je ne prétendrait jamais détenir suffisamment de ficelles du métier pour deviner toutes les méthodes des autres, et j'ai quand même déjà quelques heures de vol...

Tu soulèves 2 choses dans cette intervention:
-comprendre un métier
-classer un métier

Pour le premier, il n'y a pas à tortiller: faut aller sur place, voir et encore nous n'aurons qu'une vue superficielle du métier. Pas question de prétendre qu'on a tout compris de la coutellerie à l'issue. Et voir, ce n'est évidemment pas apprendre.

Par contre, désolé, mais pour classer un métier, pas la peine d'aller sur place. Si tu m'expliques que tu fais sous-traiter des taches primordiales dans l'élaboration d'un couteau, j'aurais alors tendance à croire que ce n'est plus de l'artisanat stricto sensu et de voir ce que tu fais avec tes petites mimines ne me fera pas changer d'avis.

J'ai l'impression que la notion d'industriel dans ton esprit va forcément avec l'idée d'automatiser l'essentiel de la chaine et surtout avec un nombre de pièces se chiffrant non pas en centaines mais en milliers voire en dizaines de milliers. Me trompe-je?

Cela étant, c'est peut être la différence entre un couteau d'artisan et un couteau artisanal.

Pas dans nos moyens.

Pas compris. Tu veux dire que l'industrialisation permettant de sortir des pièces terminées est très chère?

[oufti]

Pas dans nos moyens.

Pas compris. Tu veux dire que l'industrialisation permettant de sortir des pièces terminées est très chère?

Je crois qu'il parlait des émoutures, que ce n'est pas dans leurs moyens de les faire eux-mêmes, mais je peux me tromper.

[ilium]

Et on ne le répétera jamais assez mais définir une entreprise artisanale ou semi-artisanale n'est évidemment pas un jugement sur la qualité de ce qui est fabriqué, encore moins sur le métier et les compétences déployées.

[Lautla]

Ou franchir le pas de l'industrialisation coute bonbon, une fois le pas fait c'est différent, non ?

[Roland L]

On vend plus cher nos couteaux "industriels" que beaucoup "d'artisans".

Comme ça a été dit, le débat a eu lieu, les gens continuent à penser la même chose (parfois parce qu'ils n'ont pas eu l'occasion de voir les choses sur place).

On pourra se battre longtemps à coup d'arguments génériques et de grands principes abstraits. Moi, la seule chose qui m'a gêné, c'est qu'on tente de décrire concrètement mon boulot sans avoir eu la moindre occasion de voir comment je bosse.

Après on peut dire qu'on sait ce que c'est, qu'on connait le métier... Perso je ne prétendrait jamais détenir suffisamment de ficelles du métier pour deviner toutes les méthodes des autres, et j'ai quand même déjà quelques heures de vol...

Tu soulèves 2 choses dans cette intervention:
-comprendre un métier
-classer un métier

Pour le premier, il n'y a pas à tortiller: faut aller sur place, voir et encore nous n'aurons qu'une vue superficielle du métier. Pas question de prétendre qu'on a tout compris de la coutellerie à l'issue. Et voir, ce n'est évidemment pas apprendre.

Par contre, désolé, mais pour classer un métier, pas la peine d'aller sur place. Si tu m'expliques que tu fais sous-traiter des taches primordiales dans l'élaboration d'un couteau, j'aurais alors tendance à croire que ce n'est plus de l'artisanat stricto sensu et de voir ce que tu fais avec tes petites mimines ne me fera pas changer d'avis.

J'ai l'impression que la notion d'industriel dans ton esprit va forcément avec l'idée d'automatiser l'essentiel de la chaine et surtout avec un nombre de pièces se chiffrant non pas en centaines mais en milliers voire en dizaines de milliers. Me trompe-je?

Cela étant, c'est peut être la différence entre un couteau d'artisan et un couteau artisanal.

Pas dans nos moyens.

Pas compris. Tu veux dire que l'industrialisation permettant de sortir des pièces terminées est très chère?

Tout ça c'est des alibis pour éviter de se déplacer. On trouvera toujours de excellentes excuses pour justifier de rester chez soi et comme on ne verra rien qui pourrait diverger de l'idée que l'on se fait de la chose, on pourra tourner éternellement en boucle dans sa logique cohérente et confortable.

Pour le prix des pièces, en effet, obtenir des pièces si parfaites qu'elles puissent s'emboiter sans nécessiter ni retouches, ni réglage ni finitions, cela requiert de mettre en œuvre des moyens que nous n'avons pas.

[Roland L]

Et on ne le répétera jamais assez mais définir une entreprise artisanale ou semi-artisanale n'est évidemment pas un jugement sur la qualité de ce qui est fabriqué, encore moins sur le métier et les compétences déployées.

Ce n'est pas une question de qualité, mais tu auras beau dire à un poulet qu'il est un dindon et que ce n'est pas une honte d'être un dindon, et que vu de chez toi, avec tes arguments, il est certain que c'est un dindon, ben … ça reste un poulet...

[oufti]

Tout ça c'est des alibis pour éviter de se déplacer. On trouvera toujours de excellentes excuses pour justifier de rester chez soi et comme on ne verra rien qui pourrait diverger de l'idée que l'on se fait de la chose, on pourra tourner éternellement en boucle dans sa logique cohérente et confortable.

Incroyable...