«
Forgeron » (anciennement aussi forjeron) est un dérivé formé en moyen français à partir du verbe « forger », à l'aide du suffixe « -on ». Auparavant, on disait un « fèvre » (d'où les surnoms, puis patronymes Febvre, Fèvre, Lefèvre, Lefebvre, Lefébure, Lefeure, Lafarge). L'occitan a Faure et Fabre. Le mot romain remonte au latin faber « forgeron ».
Le verbe « forger » (anciennement forgier) avait auparavant aussi le sens de « créer » et au sens figuré d'« imaginer, inventer ». Le sens actuel de « travailler un métal » est également attesté vers la même époque. Il est issu du latin classique fabricare par évolution phonétique.
Forgeron est aussi le nom vulgaire et spécifique du chétodon forgeron et du zée forgeron, appelé poisson Saint-Pierre par nos pêcheurs et dans les os duquel on trouve la figure des outils d'un forgeron.
C’est aussi le gentilé des personnes qui habitent certains villages appelés Forge(s).
Au moyen âge, le forgeron, qui est aussi maréchal-ferrant, est un homme respecté du village. Il ferre les chevaux, répare les armures du seigneur. Il sait aussi redresser une faux ou fabriquer un soc de charrue, ces outils de fer si précieux. Le cerclage des tonneaux et des roues vient aussi de chez lui. Etcétéra, etcétéra.
Deux documents intéressants:
https://danielgiraudon.weebly.com/uploads/3/1/6/3/3163761/le_forgeron_au_village.pdfhttp://lamotte.pagesperso-orange.fr/ecuras/no9for.htm
Mec plus ultra.
Mangez gras, salé et sucré, au moins 5 fois par jour... et n'oubliez pas de grignoter entre les repas.