Rouge a écrit:J'suis trop vieux pour cette mentalité pourrie basée sur l'accroissement financier
DiZ a écrit:Je pense au fond de moi, que le mot "marché" bénéficie d'une aura negative, qu'il ne merite pas integralement, tout est marché, ce n'est pas absolument mal en soi
nicoals a écrit:Rouge a écrit:J'suis trop vieux pour cette mentalité pourrie basée sur l'accroissement financier
Mentalité pourrie d'une revente spéculative immédiate juste après l'achat, là je suis d'accord.
Mais il ya d'autres facteurs.
Par exemple sur ce forum (mais je ne me souviens plus du tout du fil), il y a quelques années, le post d'un artisan (Mickael Moing je crois, ou bien un autre aussi connu) disait qu'il n'était pas contre les reventes à la hausse en 2e main, au contraire même, puisque la cote qui monte leur permet de monter leur tarifs et donc de mieux gagner leur vie, c'est dans l'ordre des choses et la reconnaissance du savoir-faire. Et qui reprocherait la forte hausse des prix chez les artisans couteliers ces derniers temps ?
Et l'inflation ; tandis que mon propre pouvoir d'achat n'a pas bougé depuis 27 ans. Alors, si je revends un couteau plus cher que je l'ai acheté, pendant que tous les prix ont quasi doublé, c'est une arnaque ?
ETPhonehome a écrit:Le plus étonnant c'est que ce gars ai pu acheter trois couteaux d'un coup à David qui essayait généralement d'éviter ce genre de "jonglage" dont il avait déjà pris conscience depuis un moment à cette époque (Nyons 2017 ou 2018 si j'ai bien compris).
Tapader a écrit:Et à partir de 9h22 je voyais mon Guy derrière sa table vide, tout sourire dehors, qui regardait le monde passer devant lui sans lui adresser le moindre mot … Ça m'a fendu le cœur, vraiment.
Ben c'est un peu normal, on ne va pas à un salon pour voir des tables vides.…
ETPhonehome a écrit:Mais il me semble que proposer plus de modèles à la vente diminuerait leur rareté et pourrait être susceptible de modifier l'équilibre entre offre et demande qui est souvent l'origine de fluctuations tarifaires.
Et à l'inverse le principe de "ce qui est rare est cher" semble pouvoir aussi être exploité par des couteliers à forte réputation pour augmenter leur rentabilité en augmentant le pourcentage de marge réalisée sur leurs ventes.
Pour eux c'est plutôt "allez sois feignasse et calme toi sur le boulot" tu gagneras assez en te fatigant moins.
DiZ a écrit:le soucis c'est lorsque l'on commence a injecter des principes , et du relativisme, et bah ça devient la foire a du n'importe quoi … ce qui semble intuitivement intolérable, lorsque c'est artificiellement dénoncé et/ou réguler c'est risquer de commettre mille fois pire ou d'anéantir le truc...
maintenant il s'agit d'etre factuel, et sans dénoncer , explicité clairement, et re contectualiser etc … sans quoi on peut faire des plans sur la comete indéfiniment...
stephane_ a écrit:manda a écrit:C'est je crois infiniment plus complexe que ça. L'art est in marché depuis longtemps, mais il n'est pas que ça.
Et ce qui se vend est rarement ce qui décore nos ronds-points
Je comprends les gens scandalisés par les subventions à l'art contemporain, je comprends les gens horrifiés par certaines œuvres et leur prix de vente. Néanmoins on ne peut en vouloir à un artiste ou à un artisan de vouloir vivre de son travail. La côte fait partie de l'équation, indépendamment des abus que tu déplores.
DiZ a écrit:Donc on disait, c'est pas bien de revendre un couteau plus cher que le prix d'achat c'est ça ?
stephane_ a écrit:La différence c'est peut-être que celui qui achète pour revendre (l'intermédiaire inutile qui fait monter les prix) est vraiment un parasite, alors que le collectionneur qui se lasse d'une pièce ou qui a besoin de blé peut revendre son bien, selon moi y'a rien à redire, même s'il vend à la cote.
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