Comme sans doute beaucoup ici, le couteau est un objet que j’ai toujours vu dans les mains et poches de mon grand père et père.
Mon premier fut un opinel (je devais avoir à peu près 10 ans) avec lequel je me suis copieusement coupé à la première utilisation pour essayer de récupérer un morceau d’écorce de chêne liège.
Ensuite, toujours un canif dans la poche ou pas loin, plutôt assez banal (couteau Suisse, opinel ou équivalent), un beau laguiole offert par les parents mais malheureusement volé. Plus récemment, je suis tombé par hasard sur un artisan qui se lançait aux Sables d’Olonne après avoir officié pendant un temps à Thiers. Après une première rencontre avec Tom (couteaux Snard), je suis allé faire un atelier chez lui pour construire « mon » couteau. Ça m’a permis de vraiment de designer moi-même ce couteau avec les matériaux qui me plaisaient et en intégrant des pièces de bois venant d’un ébéniste qui m’est très cher, ainsi que des maillons de la gourmette de mon père. Beau souvenir que ce projet de la phase de conception à la réalisation et maintenant l’utilisation régulière.
S’en sont suivi un petit morta brut de forge qui m’a séduit par son côté simple et sobre, et par le matériau du manche, un Keller « par hasard » parce que je suis passé sur sa page FB quand il lançait une petite série et tout dernièrement un liner-lock d’Eric Grandi un peu plus massif que ce que j’avais jusque là mais sacrément chouette.
Le problème, c’est que j’aimerai bien en avoir encore qq autres, parmi lesquels, une création que j’ai commencée à dessiner (même si je suis assez nul avec le crayon) et un bouledogue qui est un modèle / une forme qui m’attire.
En attendant, voici une petite photo de la famille actuelle