stancaiman a écrit:entre temps et donc pour 2018, Lucas s'est gentillement proposé pour réaliser un pliant pour le forum - Les commandes sont ouvertes
Waip, sans problème, UN pliant pour le forum, après vous vous démerdez.
stancaiman a écrit:entre temps et donc pour 2018, Lucas s'est gentillement proposé pour réaliser un pliant pour le forum - Les commandes sont ouvertes
DJIN a écrit:C'est Mako qui l'a dessiné , alors il est moche et j'en veux plus
……..Naaaaaaaaaaan, je l'aime bien , et puis Mako aussi !!![]()
Unforgiven a écrit:
J'ai faim de couteau.
Suis je normal
aquinatis a écrit:résistant tout ça en plus: après quelques chutes, zéro marque pour le moment.
DagueHaubert a écrit:ben c'est un couteau, pas un oeuf de dodo
974-ACP a écrit:DagueHaubert a écrit:ben c'est un couteau, pas un oeuf de dodo
tu me diras ou s'en procurer..
Buffon a écrit:Le Dronte
(Dronte est le nom que lui donnent les habitans de l’île Maurice et
des lieux voisins : les Portugais l’ont appelé Dodo ; les Hollandois, Dod-aerts
et Walgh-vogel.).
On regarde communément la légèreté comme un attribut propre aux
oiseaux, mais si l’on vouloit en faire le caractère essentiel de cette classe, le Dronte n’auroit aucun titre
pour y être admis, car loin d’annoncer la légèreté par ses proportions ou par ses mouvemens, il paroît fait
exprès pour nous donner l’idée du plus lourd des êtres organisés ; représentez-vous un corps massif et presque
cubique, à peine soutenu sur deux piliers très-gros et très-courts, surmonté d’une tête si extraordinaire
qu’on la prendroit pour la fantaisie d’un Peintre de grotesques ; cette tête portée sur un cou renforcé et
goistreux, consiste presque toute entière dans un bec énorme où sont deux gros yeux noirs entourés d’un cercle
blanc, et dont l’ouverture des mandibules se prolonge bien au-delà des yeux, et presque jusqu’aux oreilles :
ces deux mandibules concaves dans le milieu de leur longueur, renflées par les deux bouts et recourbées à la
pointe en sens contraire, ressemblent à deux cuillers pointues, qui s’appliquent l’une à l’autre la
onvexité en dehors : de tout cela il résulte une physionomie stupide et vorace, et qui, pour comble de
difformité, est accompagnée d’un bord de plumes, lequel suivant le contour de la base du bec s’avance en
pointe sur le front, puis s’arrondit autour de la face en manière de capuchon, d’où lui est venu le nom de
cygne encapuchonné (cycnus cucullatus).
La grosseur qui, dans les animaux, suppose la force, ne produit ici
que la pesanteur ; l’autruche, le touyou, le casoar, ne sont pas plus en état de voler que le dronte, mais du
moins ils sont très-vîtes à la course ; au lieu que le dronte paroît accablé de son propre poids, et avoir à
peine la force de se traîner : c’est dans les oiseaux ce que le paresseux est dans les quadrupèdes ; on diroit
qu’il est composé d’une matière brute, inactive, où les molécules vivantes ont été trop épargnées ; il a des
ailes, mais ces ailes sont trop courtes et trop foibles pour l’élever dans les airs ; il a une queue, mais
cette queue est disproportionnée et hors de sa place ; on le prendroit pour une tortue qui se seroit affublée
de la dépouille d’un oiseau, et la Nature en lui accordant ces ornemens inutiles, semble avoir voulu ajouter
l’embarras à la pesanteur, la gaucherie des mouvemens à l’inertie de la masse, et rendre sa lourde épaisseur
encore plus choquante, en faisant souvenir qu’il est un oiseau.
Les premiers Hollandois qui le virent dans
l’île Maurice, aujourd’hui l’île de France, l’appelèrent
walg-vogel, oiseau de dégoût, autant à cause de sa figure rebutante que du mauvais goût de sa chair ; cet
oiseau bizarre est très-gros, et n’est surpassé à cet égard, que par les trois précédens, car il surpasse le
cygne et le dindon.
M. Brisson donne pour un de ses caractères, d’avoir la partie inférieure des jambes dénuée
de plumes ; cependant la planche CCXCIV d’Edwards le représente avec des plumes, non-seulement jusqu’au bas de
la jambe, mais encore jusqu’au-dessous de son articulation avec le tarse ; le bec supérieur est noirâtre dans
toute son étendue, excepté sur la courbure de son crochet où il y a une tache rouge ; les ouvertures des
narines sont à peu près dans sa partie moyenne, tout proche de deux replis transversaux qui s’élèvent en cet
endroit sur sa surface.
Les plumes du dronte sont en général fort douces, le gris est leur couleur dominante,
mais plus foncé sur toute la partie supérieure et au bas des jambes, et plus clair sur l’estomac, le ventre et
tout le dessous du corps ; il y a du jaune et du blanc dans les plumes des ailes et dans celles de la queue,
qui paroissent frisées, et sont en fort petit nombre. Clusius n’en compte que quatre ou cinq.
Les pieds et les
doigts sont jaunes, et les ongles
noirs ; chaque pied a quatre doigts, dont trois dirigés en avant et le quatrième en arrière ; c’est celui-ci
qui a l’ongle le plus longc.
Quelques-uns ont prétendu que le dronte avoit ordinairement dans
l’estomac une pierre aussi grosse que le poingd, et à laquelle on n’a pas manqué d’attribuer la
même origine et les mêmes vertus qu’aux bézoards ; mais Clusius qui a vu deux de ces pierres de forme et de
grandeur différentese, pense que l’oiseau les avoit avalées comme font les granivores, et qu’elles
ne s’étoient point formées dans son estomac.
Le dronte paroît propre et particulier aux îles de France et de
Bourbon, et probablement aux terres de ce continent qui en sont les moins éloignées ; mais je ne sache pas
qu’aucun Voyageur ait dit l’avoir vu ailleurs que dans ces deux îles.
Quelques Hollandois l’ont nommé dodarse
ou dodaers ; les Portugais et les Anglois, dodo ; dronte est son nom original, je veux dire celui sous lequel
il est connu dans le lieu de son origine ; et c’est par cette raison que j’ai cru devoir le lui conserver, et
parce qu’ordinairement les noms imposés par les peuples
simples ont rapport aux propriétés de la chose nommée : on lui a encore appliqué les dénominations de cygné à
capuchonf, d’autruche encapuchonnéeg, de coq étrangerh, de Walgh-vogel ; et
M. Mochring, qui n’a trouvé aucun de ces noms à son goût, a imaginé celui de ruphus, que M. Brisson a adopté
pour son nom latin, comme s’il y avoit quelque avantage à donner au même animal un nom différent dans chaque
langue, et comme si l’effet de cette multitude de synonymes n’étoit pas d’embarrasser la science et de jeter
de la confusion dans les choses : ne multiplions pas les êtres, disoient autrefois les Philosophes ; mais
aujourd’hui on doit dire et répéter sans cesse aux Naturalistes, ne multipliez pas les noms sans nécessité.
jlg a écrit:Le bouffon ?
Doud a écrit: caustique le Buffon !
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