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Bon sang, mais c'est bien sur!

En attendant de finaliser ma création forgée chez Victor, je partage une petite bricole faite dans le garage au cours d'une journée d'oisiveté.



Lame 14C28N d'environ 12cm pour 1.5mm d'épaisseur au dos (2mm au ricasso/à la semelle) et 0.3/0.2 derrière de fil, plaquettes en bois debout (pour l'essence, il faut que je vérifie sur l'étiquette, c'est un bloc que l'on m'a offert et je n'avais jamais entendu parler de cette essence auparavant). Une plate semelle en stock removal tout ce qu'il y a de plus simple: j'avais juste envie de me faire plaisir sans stress.

Pour la petite histoire, j'avais craqué sur un petit santoku tout mimi dans la vitrine du coutelier, mais il était trop cher pour mes finances du moment. Après avoir bavé dessus pendant une semaine ou deux, j'ai décidé d'en faire un moi-même qui soit de dimensions similaires.

Tout simple tout beau.
Et c'est pas bête d'utiliser le double coloris du bois de cette façon.

L'oisiveté n'est pas la mère QUE de tous les vices visiblement

On n'est jamais aussi bien servi que par soi même ! Que donne-t-il en cuisine donc ? Et comme dit orca, belle utilisation du bois pour démarquer la fausse-mitre

Nicorelou a écrit:Et avec les chutes de mon premier essai raté, j'ai bricolé un couteau à beurre pour les 4 ans de mon petit.

Version rustique de l'Ardéchois

orca a écrit:Tout simple tout beau.
Et c'est pas bête d'utiliser le double coloris du bois de cette façon.

Merci

olivier21 a écrit:On n'est jamais aussi bien servi que par soi même ! Que donne-t-il en cuisine donc ? Et comme dit orca, belle utilisation du bois pour démarquer la fausse-mitre

En cuisine, il fait parfaitement le travail pour lequel je l'ai conçu.

Je ne m'amuserai pas à m'attaquer à une citrouille avec des dimensions aussi réduites, mais pour la petite préparation (oignon, tomates, saucisson...) c'est un vrai régal. Et il coupe comme un scalpel: après avoir abusé du chouchen de Victor, je me suis taillé une escalope de bout de doigt sans même m'en rendre compte en coupant les patates de son jardin!

Pour le bois, j'ai retrouvé la référence: c'est du morado. Quand j'ai reçu ce bloc bicolore à Noël, j'ai tout de suite su que j'allais en faire une fausse mitre, sans même avoir de projet de couteau à ce moment là.

Je confirme, les patates n'ont pas fait un pli!

Nicorelou a écrit:En attendant de finaliser ma création forgée chez Victor, je partage une petite bricole faite dans le garage au cours d'une journée d'oisiveté.



Lame 14C28N d'environ 12cm pour 1.5mm d'épaisseur au dos (2mm au ricasso/à la semelle) et 0.3/0.2 derrière de fil, plaquettes en bois debout (pour l'essence, il faut que je vérifie sur l'étiquette, c'est un bloc que l'on m'a offert et je n'avais jamais entendu parler de cette essence auparavant). Une plate semelle en stock removal tout ce qu'il y a de plus simple: j'avais juste envie de me faire plaisir sans stress.

Pour la petite histoire, j'avais craqué sur un petit santoku tout mimi dans la vitrine du coutelier, mais il était trop cher pour mes finances du moment. Après avoir bavé dessus pendant une semaine ou deux, j'ai décidé d'en faire un moi-même qui soit de dimensions similaires.

Ça me cause ça.
Ça me donnerait presque envie d'un cuisine de 12 cm...

Nicorelou a écrit:

orca a écrit:Tout simple tout beau.
Et c'est pas bête d'utiliser le double coloris du bois de cette façon.

Merci

olivier21 a écrit:On n'est jamais aussi bien servi que par soi même ! Que donne-t-il en cuisine donc ? Et comme dit orca, belle utilisation du bois pour démarquer la fausse-mitre

En cuisine, il fait parfaitement le travail pour lequel je l'ai conçu.

Je ne m'amuserai pas à m'attaquer à une citrouille avec des dimensions aussi réduites, mais pour la petite préparation (oignon, tomates, saucisson...) c'est un vrai régal. Et il coupe comme un scalpel: après avoir abusé du chouchen de Victor, je me suis taillé une escalope de bout de doigt sans même m'en rendre compte en coupant les patates de son jardin!

Pour le bois, j'ai retrouvé la référence: c'est du morado. Quand j'ai reçu ce bloc bicolore à Noël, j'ai tout de suite su que j'allais en faire une fausse mitre, sans même avoir de projet de couteau à ce moment là.

Ouch, ça fait mal l'escalope de doigt... Belle conscience professionnelle

Nicorelou a écrit:

Très sympa cette mitre en aubier
Ce bois que je ne connaissais pas est très beau.
Le coté brut sur l'avant du manche, j'aime pas trop mais c'est certainement un choix, ça je respecte

volute a écrit:Le coté brut sur l'avant du manche, j'aime pas trop mais c'est certainement un choix, ça je respecte

Quel oeil affûté, rien ne t'échappe !

Plus qu'un choix, c'est une erreur de planification ma part : j'ai terminé cette bricole dans la nuit du vendredi au samedi pour pouvoir la présenter à Victor le lendemain matin. Dans la précipitation et faute de lumière correcte, je n'ai pas fait de photo du couteau finalisé. Celle-ci est la seule image potable, prise trois jours plus tôt, de ce qui était alors un travail en cours (le manche n'est pas encore affiné, poli ni traité, la lame n'est pas encore affûtée, etc.)

Si la lumière est bonne aujourd'hui, j'essayerai d'en faire une correcte avec le "produit fini".

Nicorelou a écrit:Quel oeil affûté, rien ne t'échappe !

Ben je regarde les photos, sont là pour ça.. c'était pas une critique, plus que j'aime comprendre (ou deviner) la (les) façon de faire.
J''arrive pas trop à voir mais je n’aperçois pas de bouterolles sur les rivets, donc j'en déduis (peut être à tort) que l'ensemble est collé puis les rivets arasés (ou alors molletonnés puis arasés )
Sur les miens, Je finissais l'avant du manche avant collage, et donc tu aurais une autre méthode, c'est toujours instructif pour moi de pas me limiter à une technique, de voir les avantages et inconvénients de chaque.

Nicorelou a écrit:Plus qu'un choix, c'est une erreur de planification ma part : j'ai terminé cette bricole dans la nuit du vendredi au samedi pour pouvoir la présenter à Victor le lendemain matin. Dans la précipitation et faute de lumière correcte, je n'ai pas fait de photo du couteau finalisé. Celle-ci est la seule image potable, prise trois jours plus tôt, de ce qui était alors un travail en cours (le manche n'est pas encore affiné, poli ni traité, la lame n'est pas encore affûtée, etc.)

Si la lumière est bonne aujourd'hui, j'essayerai d'en faire une correcte avec le "produit fini".

volute a écrit:J''arrive pas trop à voir mais je n’aperçois pas de bouterolles sur les rivets, donc j'en déduis (peut être à tort) que l'ensemble est collé puis les rivets arasés (ou alors molletonnés puis arasés )
Sur les miens, Je finissais l'avant du manche avant collage, et donc tu aurais une autre méthode, c'est toujours instructif pour moi de pas me limiter à une technique, de voir les avantages et inconvénients de chaque.

En théorie, je fais comme toi: je finalise la partie "frontale" des plaquettes avant de les monter sur le manche... En pratique, il m'arrive parfois (comme c'est le cas ici) d'oublier cette étape tellement je suis impatient d'assembler le bazar. Après coup, il ne me restait pas trente-six solutions pour rattraper l'erreur sans démonter les plaquettes: protéger le ricasso avec du stoch avant de nettoyer mes saloperies tant bien que mal et à grand renfort de jurons soigneusement choisis.

Pour ce qui est de l'assemblage... "Bouterolles", "molletonés"… Je confesse que tout ça c'est du chinois pour moi :-S
J'ai simplement maté les rivets sur des rosettes encastrées, puis arasé le tout une fois l'ensemble parfaitement solidaire.

Exceptionnellement, ce manche n'est pas collé (c'est le premier du genre, pour voir ce que ça donnerait).

Et voilà une photo à jour. Ça vaut ce que ça vaut



Personnellement, j'ai été un peu déçu en voyant le contraste entre les teintes de bois estompé une fois le manche traité, mais bon...