Merci à vous.
Le plexi donne des effets de matière qui sont vraiment incomparables, et prend un superbe poli. Celui que j'utilise est d'un certain type, mais il y a une grande diversité de couleurs, de "motifs" et de fabrications. Le seul inconvénient, c'est que comme c'est relativement cassant, on ne peut guère l'utiliser que sur les couteaux de cuisine. D'un autre coté, c'est pas plus mal parce que c'est extrêmement facile à nettoyer, ça ne craint pas l'eau, et comme il n'y a pas de "pores", c'est hygiénique.
J'essaye d'avoir un peu de variété au niveau des formes que je fais et des types de couteaux, mais je ne peux pas m'empêcher d'en préférer certains. Je trouve que celui en bois de violette, sans vouloir me lancer des fleurs, inspire vraiment confiance, tout en étant quand même assez classieux. Je trouve que l'association du bois de violette et des rivets cuivre donne un caractère à la fois sobre et "sophistiqué", même si ça n'a rien d'exceptionnel.
Forger des serpes est hélas un boulot monstrueux, et je doute que je sache un jour le faire, mais à l'utilisation, ça reste quand même mon outil préféré. Cela dit, je suis en train de réfléchir à faire du couteau de camp reprenant (modestement) la sagesse des anciens mais adapté aux préférences actuelles et tenant compte de changements dans les moyens de productions. En principe, si tout va bien,
Andrea Paravicini,
Guillaume Antoniucci et moi-même devrions partager une table à Coutellia, et j'espère qu'à ce moment-là ce projet aura à peu près abouti, et que j'aurais quelque chose de vraiment intéressant à montrer.