Confiture de nèfles aujourd'hui. Un mai, le même que celui qui a le cognassier, a également un néflier chez lui. Du coup, j'en ai récupéré un lot. C'est bizarre les nèfles, pour qu'elles soient au top au niveau du goût, il faut les laisser sur l'arbre jusqu'aux premières gelées. Et quand on les cueille, elles sont toutes blettes, toutes molles.


Un petit thé avant de s'y mettre, et hop c'est parti.

Première étape, la plus fastidieuse, exprimer la substantifique moëlle des fruits. Pour ça, un couteau bien sûr !

Je coupe le "chapeau"

Puis, avec les doigts, on "exprime" !

C'est un peu long parce que la peau est fragile et qu'il faut essayer de ne pas en mettre dans la pâte de nèfles. L'aspect est un peu étrange, mais c'est surtout le goût qui est incroyable. La nèfle blette a un goût vraiment très spécial, on dirait une préparation, genre purée de châtaignes, ou quelque chose comme ça. Très bon !
J'arrive au bout !

On ajoute un peu d'eau et on porte une première fois à ébullition histoire de délayer un peu cette pâte épaisse. En effet, elle contient les pépins des nèfles, qui sont difficile à trier car vraiment "pris" dans la pâte. Un fois cette pâte moins solide, on la passe au fait-tout pour la trier, justement, et retire les pépins. Comme j'ai pas de fait-tout, c'est moi qui fais-tout. Tamis et spatule.


A force, ça marche plutôt bien.
Zoup-zoup, quelques poires doyenné

Les fruits pèsent 1,8kg, j'ajoute 1,1 de sucre, deux citrons pressés, et on y va:

¼ d'heure plus tard, ça ressemble plus ou moins à ça

Et mise en pot (là, plus de photos parce que c'est un peu la course!).
Et on laisse refroidir tranquillement !
