[Presse coutelière française] LPDC & EXCALIBUR

[philzgood]

Des Flandria ? Et aussi des Zundapp ? Ça va être chouette !

[ploumploum-tralala]

et des MZ !!! ouaip !

[bpc]

bon, alors, personne ne se dévoue pour créer une autre revue?
comme on dit, "jamais deux sans trois" ….

Ben vas y, tu appellera ça "ALAMEUL' le magazine des couteaux faits à l'ancienne"

tiens, c'est marrant ça, toujours associer meule avec ancien.
ça n'a rien d'ancien, c'est toujours utilisé.


les méthodes qui fonctionnent sont intemporelles.


sinon, ça fait longtemps que j'ai pensé faire une revue.
moins bel objet que ce qui existe, mais plus technique.
mais ce serai trop énergivore par rapport à mes autres activités.
je pense qu'il y a de la place pour parler de la coutellerie d'une autre manière que ce qui a été fait jusqu'à maintenant.

[Efix]

Il y a toujours de la place, dans une société "libérale" pour toute initiative et dans tous les domaines.
La presse magazine est très malmenée et quelques "niches" s'en sortent à peu près.
On nous nomme un peu hâtivement "presse spécialisée", mais dans le domaine qui est le nôtre, les lecteurs attendent de nous que nous soyons plutôt des "généralistes".
Sortir un magazine n'est pas tout, il faut le faire vivre et c'est principalement la pub qui le fait vivre et la pub, dans un tout petit monde comme le nôtre, ne court pas les rues.
Mais par contre, ces articles que tu as envie de lire, pourquoi ne pas les écrire (ou les suggérer à nos auteurs, dont certains ne sont pas des brèles en métallurgie, si, si...)
Moi, en tous les cas, je suis preneur et la tradition m'intéresse, je vais souvent la chercher très loin (notamment au Japon, où les taillandiers et couteliers travaillent aussi à la meule à eau, au "sen" ou avec des roues en acier de près de 2m de diamètre, sur lesquelles il collent des bandes de toile abrasive...), mais si je peux la trouver dans mon pays, c'est aussi bien.

[bpc]

oui, c'est vrai qu'il m'a semblé que tu était désireux toi aussi que l'on parle de choses intéressantes, qui constitueraient une nouveauté, finalement.

il y a longtemps de ça, j'avais commencé une série d'articles pour excalibur.
j'ai été dans l'obligation d'arrêter pour des raisons privés qui n'ont rien à voir avec la coutellerie ou la revue.

parce que c'est évidement peu satisfaisant d'émettre des objections sans proposer quelque chose à la place.


en tout cas, j'avais eu l'occasion de me rendre compte à quel point cela prend du temps.


sinon, félicitations pour les articles sur des artisans jalonnais:
ce doit avouer que c'est souvent pour eux que j'achète LPDC.

[ZOrg]

il y a longtemps de ça, j'avais commencé une série d'articles pour excalibur.
j'ai été dans l'obligation d'arrêter pour des raisons privés qui n'ont rien à voir avec la coutellerie ou la revue.

parce que c'est évidement peu satisfaisant d'émettre des objections sans proposer quelque chose à la place.

c'est peut être l'occasion de remettre l'ouvrage sur le métier, non ??

[Efix]

Personnellement, ce sont des articles que je prends beaucoup de plaisir à écrire et ils sont de plus très visuels. Mais je suis obligé de doser et de proposer des articles qui concernent toutes les facettes de la coutellerie, dans lesquelles j'inclus la taillanderie. Il y a beaucoup à faire encore et les sujets sont quasi illimités.

[bpc]

il y a longtemps de ça, j'avais commencé une série d'articles pour excalibur.
j'ai été dans l'obligation d'arrêter pour des raisons privés qui n'ont rien à voir avec la coutellerie ou la revue.

parce que c'est évidement peu satisfaisant d'émettre des objections sans proposer quelque chose à la place.

c'est peut être l'occasion de remettre l'ouvrage sur le métier, non ??

ben, il y a débat sur la question:

- les américains qui ont commençaient à montrer comment ils faisaient des couteaux, ont utilisés ça pour se placer au sommet d'une pyramide qu'ils créaient.
c'était nécessaire puisque leurs méthodes étaient faciles à reproduire, et donc, la concurrence pouvait trop facilement se développer.

- en europe, c'est différent, on ne montre qu'à ses succésseurs, pour ne pas former des concurrents.

[cassca]

Pas trop vrais pour la dernière affirmation

[bpc]

Pas trop vrais pour la dernière affirmation

ben, quand même si:
c'est bien le problème quand on veut s'y remettre.…

[cassca]

Alors j'ai peut être eu beaucoup de chance.
Mais je t'assure que j'ai eu énormément d'aide et je continus d'en avoir de la part de beaucoup de couteliers

[Efix]

En France, nous sommes assez individualistes, c'est vrai, la notion de Guilde, par exemple, ne tente pas vraiment les couteliers, pour un tas de raisons. Mais même si j'apprécie le principe de l'ABS, je préfère les petits groupes qui se forment ça et là et j'ai été témoin de splendides actes d'abnégation de la part de couteliers confirmés, dans de petites manifestations assez "intimes". Loin, très loin du Compagnonnage où l'on transmet d'une façon qui peut être considérée comme "élitiste". Le principe américain est de dire : je sème à tous vents et seules les bonnes graines germeront", en France, la transmission est plus dirigée. Mais franchement, dans la coutellerie, outre les stages payants, il y a beaucoup de formations gratuites et assez pointues et beaucoup de petits groupes se forment par affinités.
Je pense que si on pose les bonnes questions aux bonnes personnes, on obtient beaucoup. C'est un avis personnel, mais que j'ai pu vérifier très souvent.

[ZOrg]

- en europe, c'est différent, on ne montre qu'à ses succésseurs, pour ne pas former des concurrents.

peut être que le partage de connaissance permet à certains de devenir des concurrents.
néanmoins si tous les couteliers qui ont publié des wips et partagé leur savoir n'avait pas formé de ce fait leur conccurents, le paysage coutelier actuel serait bien triste.

permettre à certains de se former à d'autres techniques aura comme effet de faire progresser encore le niveau général.

[bpc]

Loin, très loin du Compagnonnage où l'on transmet d'une façon qui peut être considérée comme "élitiste". Le principe américain est de dire : je sème à tous vents et seules les bonnes graines germeront"

la coutellerie française( comme d'autres coutelleries européennes) ne se voit pas du tout comme élitiste:
c'est juste que l'on sait dans la profession que l'on ne peut pas apprendre ce savoir-faire par l'écrit ou par les stages.

d'où des formations longues, en "immersion" dans un milieu professionnel.
et forcément, il n'y a plus grand monde pour cela.


pour les américains qui ont inventés la coutellerie que l'on a vu arrivées chez nous dans les années 80, c'est très différents.
ils se sont pas aller voir des ouvriers spécialisés.

les "techniques" qu'ils ont inventées sont trop rudimentaire, d'où la nécessité d'inventé tout un univers pour valoriser les produits.
cet univers, il fallait bien le faire "essaimer".



plus haut, j'ai dit beaucoup apprécier les reportages de LPDC sur les artisans japonais:
les procédés sont apparemment simples, comme le matériel, ……… mais le savoir et l'adresse sont formidables !
ça c'est épatant.

[cassca]

tu vas a la monnerie fin sept BPC ?