Un personnage qui semble haut en couleur local et le moins que l'on puisse dire c'est qu'il une imagination débordante Le fait qu'il ait inventé une légende autour de son couteau m'a vraiment plu
Les lames viennent de la forge de Laguiole et les couteau sont montés à sa boutique : https://www.youtube.com/watch?v=RNmuDl8-3Ic
Alors d'abord la fameuse légende :
Voici la légende du Couteau « Le Najac », « Couteau de Paix », et de Peyrot Vidal…
Peyrot Vidal dit de Najac, fut troubadour au début du XIIIème siècle.
On le disait natif de Mirepoix et la légende raconte qu’il finit sa vie aux confins des terres Cathares, près de la forteresse royale de Najac. C’était à quelques lieues de l’antique Uxellodunum (*) où il prêta main forte à Bertrand de la Vacalerie qui construisait des machines de guerre pour soutenir les assiégés de Montségur.
Voyageant de par les chemins d’Occitanie, il était aussi forgeron de lames et de forces, et habile de ses mains.
Proche des Albigeois, il ne put obtenir le consolament (*): En effet, il prisait fort la bonne chère et le bon vin, autant que gentes dames et damoiselles.
Allié des pauvres et des faibles, protégé du Compte de Toulouse, il fut contraint de fuir en Catalogne sous les atrocités des croisés de Simon de Montfort qui semaient tortures et mort au nom de Dieu.
Pour échapper au bûcher il abjura son art et promit de ne plus colporter ses poèmes et chants. Serment qu’il ne tint pas.
L’interdiction étant faite aux gueux de porter lame aigue, il décida d’en forger une :
« un cotel que ne tues pas o descopa quatro dès de la man que pico », « un couteau qui point ne tue, ou tranche quatre doigts de la main qui frappe ».
Ainsi, ce fut en faydit et s’inspirant probablement des lames par delà les Pyrénées, qu’il conçut son couteau pliant à manche de bois d’Occitanie ou de corne.
Ce couteau possède une lame élégante et singulière, dont l’extrémité présente une rondeur. Ceci en fait un couteau qui ne se plante pas et c’est pour cela qu’il pu le porter et, semble-t-il, le commercialiser de façon quelque peu confidentielle et au gré de ses pérégrinations.
Il fut nommé à ce titre « Cotel de Patz » ou Couteau de Paix.
En souvenir de son ami forgeron du lieu, il nomma ce couteau « Le Najac ».
(*) Dernier village gaulois pris pas les Romains.
(**) Baptême ultime des Cathares, qui faisait d’eux des « Parfaîts »
Maintenant mon coutal, en chêne de foudre centenaire
Le site internet : http://www.lenajac.com/index.html
Le couteau a été testé dès la fin de la prise de vue. Saucisson et pomme ont gouté de son tranchant