Merci Hulk!

Alors je fais pas de distal taper sur les lames, qui sont à épaisseur constante (pour une utilisation boucheukrafteu potentiellement violente vaut mieux pas, mes pointes se prennent énormément de contraintes latérales et en torsion vu que je refends le petit bois en piquant dedans), mais sur la semelle. Il y a donc un amincissement depuis la base de la lame jusqu'au cul du manche

Là je les tiens par la lame par ex:

Je fais ça pour plusieurs raisons:
- gain de poids: c'est un peu inutile je trouve d'avoir de l'épaisseur là ou il y a zéro contrainte (en plus des trous d'allègements)
- économie de matière: le cul de mes manches est assez large pour bien retenir la main, et du coup l'affiner me permet de gagner en largeur à la forge sans avoir besoin de prendre un barreau aussi large
- maximiser un différentiel "d'inertie": en économisant le poids sur le manche, je déplace le centre de gravité dans les 5 premiers cm de tranchant. Avec un manche qui retient bien la main, j'ai en fait 2 prises en main sur le manche, une normale et une reculée, qui permet de faire du chopping (sur les lames de 13-14cm ça fait un mini chopper qui permet de couper des sections de bois plus importantes). Ce n'est bien sur pas un competition chopper, mais dans les couteaux de 13/15cm mon objectif est d'en faire un utilitaire boucheukraft qui fait à la fois des travaux fins (faire du copeau classique) et plus lourds (dégrossir du bois à sculpter, couper des sections de 15cm etc). Attendu que je ne coupe pas souvent des troncs (par manque d'utilité de ma part), ça va bien pour un usage général. L'idée est d'avoir un seul couteau qui se débrouille un peu partout dans un contexte nomade/itinérant.
Sur la prise en main reculée, j'ai une dragonne de petit doigt, qui sécurise le couteau dans la main, et le bec du cul du manche permet d'avoir une bonne prise en main sans avoir à serrer le manche à s'en faire péter les jointures.


Faut que je fasse une vidéo sur l'usage de ce couteau, pour se rendre mieux compte
