lagardemeur a écrit:Grand merci à Romain pour sa réponse très documentée à propos des dagues.
Par ailleurs, je partage entièrement son point de vue ; on peut être séduit par l'aspect esthétique d'une arme, sans être le moins du monde affecté d'un instinct d'étripeur (le mot n'est pas censé exister, ça y est, je viens de l'inventer !) ou d'écorcheur ! Je possède par ailleurs une petite collection de sabres réglementaires français, il ne me viendrait nullement à l'idée de me précipiter sur la voie publique, en hurlant, sabre au clair ! Quand je parle de l'aspect esthétique, je dois ajouter que l'aspect fonctionnel me semble également capital.Sinon, autant posséder d'excellentes photos des couteaux qu'on apprécie...
Je peux ajouter que Jean-Paul Sire m'a récemment fabriqué 2 couteaux magnifiques.L'un de ces couteaux est une dague sur la lame de de laquelle court -comment dire ?… une flamme, marque de sa fabrication de dagues.J'ai spécifié la longueur de lame que je désirais, ainsi que le type de garde.Par ailleurs, pour le manche des 2 couteaux, j'ai directement commandé aux USA le "bois de fer du désert de l'Arizona", ce qui m'a permis de choisir un bois superbement veiné.Je crois pouvoir affirmer sans me tromper, qu'aucune des dagues que j'ai vues à ce dernier SICAC, ne pouvait rivaliser, en beauté, avec celle que m'a réalisée Jean-Paul Sire.Mais le mérite en revient à cet artisan d'exception, non à moi-même, ça tombe sous le sens...
Ceci étant, il est évident que sur un plan de pure efficacité, dans une situation extrême, les mains glissantes, le manche -le "grip"- des dagues du genre Faibanks-Sykes, se révélerait, sans nul conteste, nettement plus rationnel.
LAGARDEMEUR...MAIS NE SE REND PAS !
PHOTOS!