Apres quelques hésitations pour aller au Sicac 2012, j’ai décidé de consulter les oracles, ou plutôt ma boule magique. Elle m’a dit que si je voyais la tour Eiffel en elle, c’était bon. C’est ce qui c’est passé comme vous pouvez le voir également, nous avons foncé vers Paris.
Paris 2012.069 par
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Arrivé là-bas, j’ai découvert de bien étranges architectures, je me sentais un peu écrasé par tant de majesté. Il nous semblait être observé par de bien étranges personnages. Mais ou est donc ce fameux salon international de la coutellerie qui doit me procurer tant de plaisir ?
Paris 2012.012 par
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Paris 2012.038 par
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Trouverons-nous notre chemin ?
Après avoir fait les touristes avec plaisir, nous avons banalement décidé de manger. A quelques pas du Palais Royal nous avons trouvé le Bistrot de l’échelle, ce qui nous a permis après avoir dévoré une brochette de gigot d’agneau de nous élevé enfin vers Charenton.
Il me semble que parmi tous ces grands hommes qui nous observaient, c’est Molière que j’ai entendu dire : « En peu de temps, on fait parfois du chemin. » C’est vrai que depuis la veille, on n’a pas lésiné sur les moyens de transport. Bref encore un peu ! Mais trop !
Paris 2012.053 par
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Voilà on arrive, le temps se couvre.
Moins de file d’attente que l’an dernier, ce qui n’est pas pour me déplaire.
Depuis l’entrée, j’ai la même vision, et un rapide coup d’œil sujet à erreur certainement situe les mêmes couteliers que l’an dernier à la même place.
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Alors avec ma moitié qui vaut plus que 50%, on décide de faire le parcours à l’envers, ce qui me permet de voir qu’à 13H30 heure de notre entrée ds la salle, il ne reste plus que 5 ou 6 couteaux sur la table Parmentier. Rien de vraiment nouveau donc.
Je n’ai pas produit beaucoup de photos car je supposais que nombre de mes collègues NéoCzen le feraient bien mieux que moi.
Alors que dire de cette2° salon pour moi : J’ai bien aimé la disponibilité de M. Takeda Shosui pour expliqué comment sont fait ces couteaux, il s’exprimait en anglais car il nous a dit que son français se résumait à peu de phrases : Comme l’addition svp, merci, bonjour, et d’autres choses de ce type. J’ai parlé avec un couple de gens qui faisait affuter leurs 5 couteaux achetés à M. Takeda. Tous le monde parlait ds une franco anglo gestuelle, mais tout le monde se comprenait. Formidable, qui a dit que la langue était une barrière ?
J’ai était ensuite en arrêt un bon moment devant la table de M. Beillonnet. Ma moitié beaucoup moins sensible que moi aux plaisirs de la coutellerie a elle aussi partagé totalement ce moment, d’autant que nous avons discuté un long moment avec ce monsieur extrêmement gentil et sympathique. Nous avons beaucoup aimé un de ses couteaux à secret ? Celui à côtes de nacre. Les autres étant tout aussi sublimes, il nous fallait en détacher un. Il n’était pas prévu pour moi cette année, mais je reviendrai vers sa production car il me semble qu’il s’agit là d’un sommet de la coutellerie française. Bravo, il me faudra prévoir un budget pour ça.
Nous n’avons pas eu le temps d’admirer les couteaux de D. Lespect car en arrivant devant sa table, un gros ruban rouge signifiait : Fin de partie ?????
J’ai évité comme j’ai pu les tables de Moing et de PH car je possède déjà de beaux couteaux de ces messieurs et leur production me fait craquer plus que de raison. Comme c’était impossible, j’ai qd même jeté un œil sur les tables et je me suis vraiment retenu en voyant les Teumessian fox de PH. Il y en avait un particulièrement qui me plaisait. Je n’ai point cédé. Sur la table Moing j’avais vu les nouveaux KFP(un nom comme ça, je crois) Mais j’ai résisté. J’en suis un peu fier.
Comme nous étions assoiffés nous sommes allé boire un Perrier à la buvette, c’est là qu’en buvant un coup, j’ai eu la surprise de voir Fred Perrin venir me dire bonjour. Comment allez-vous ? etc…
Il m’a dit, « je vous ai vu essayer de vous approcher de ma table à plusieurs reprises sans succés. »
C’est surement un gars très sympa et très gentil. Du coup je n’ai pas osé lui demandé pourquoi à chaque fois que je viens au Sicac, il y a une montagne de gars devant sa table avec des sacs à dos Maxpédition. Stéréotype. Mots de passe, signe de reconnaissance, aficionados, survivor,etc…
Si vous avez la réponse, n’hésitez pas !! En tous cas, j’ai bien aimé le contact avec M. Perrin.
Bon mon récit est un peu long et je n’ai pas le talent de Ploum pour écrire. Alors qu’est-ce que j’ai acheté ?
J’ai fait ds l’utile cette année :
Un superbe couteau trancheur de Takeda. Je l’ai déjà essayé sur de la Coppa Corse. Les tranches sont fines, très fines.
Achat sicac 2012.011 par
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Achat sicac 2012.008 par
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Ma moitié, a craqué pour des couteaux de table(elle a craqué une partie de mon budget aussi, mais c’était avec plaisir) des établissement Laforêt/ Modèle l’Arconsat, des couteaux de table Français qui respire la solidité et qui ont beaucoup de charme. De plus , des gens charmants qui vivent leur produit.
Acier Z40, trempe cryogénique , je n’ai pa pesé chaque couteaux, mais c’est du solide.
Achat sicac 2012.017 par
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Achat sicac 2012.015 par
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Enfin je me suis longtemps arrêté devant la table de Mathieu Callejon dont j’ai bien apprécié la production. Un jeune bien sympa, pas avare de détails pour expliquer son travail et j’ai donc craqué pour un petit pliant fort agréable à mon goût.
Achat sicac 2012.039 par
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Achat sicac 2012.022 par
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J’ai bien sûr regretté de pas pouvoir passer plus de temps à discuter avec tous ces personnages très sympa que sont ces couteliers, mais je dois aller avec ma moitié faire un tour aux Galeries Lafayette, afin de tenir mes promesses. Eh oui !!! Puis il nous faut rentrer car Samedi et dimanche boulot.
Mon coup de cœur sera pour la production de R. Beillonnet, tellement j’ai été impressionné par la qualité. Un jour, c’est sûr.
Beillonnet.002 par
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Voila, j’ai toujours le regret de ne pas pouvoir voir à Paris Eric Plazen, mais c’est une autre histoire.
Je souhaite ne pas avoir trop abusé.
J'adore parler de rien. C'est le seul domaine ou j'ai quelques vagues connaissances. ( W. Churchill)