C'est public,c'est dans le télégramme de brest du30/11/2012
Extrait du journal:
Gérant d'une boutique à Locronan, un quinquagénaire devait répondre, hier, de tromperie. Ses couteaux, il les présentait comme produits dans son atelier de Bretagne. Des lames chinoises assemblées en Corrèze.
«Une simple négligence». C'est ainsi que le commerçant, poursuivi sur un procès-verbal de la direction de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes, s'explique. En mars2011, lors d'un contrôle, les agents avaient découvert, à l'entrée de la boutique, un panneau sans ambiguïté indiquant: «Vente directe de l'atelier, produit en Bretagne». Un oubli, pour le prévenu. Jusqu'en 2008, la société assemblait ses couteaux à Saint-Quay-Perros, dans les Côtes-d'Armor. Elle y assemblait des couteaux utilisant, «comme 90% de mes collègues», des lames produites en Chine. Puis elle avait choisi de s'implanter à Tulle (19), oubliant, selon les dires du gérant, de retirer le panneau de la devanture.
«En faisant croire qu'on achète un couteau fabriqué en Bretagne et non pas en Chine, on trompe le client», estime pourtant le procureur de la République, soulignant l'accumulation des appellations commerciales, «aggravées par la présence d'un certificat d'authenticité» livré avec les pièces uniques. Des couteaux vendus près d'un millierd'euros. Il a requis une peine d'amende de 2.000 € dont 800€ avec sursis. Gérant de l'entreprise au moment des faits, l'homme se défend d'avoir voulu tromper ses clients, évoquant sa bonne foi: «Il y a bien des bols bretons dont les blancs sont fabriqués en Chine». Une réalité que ne conteste par la DCCRF: «Ce n'est pas la méthode de fabrication qui est reprochée, mais la façon de présenter le produit». L'ancien gérant n'en démord pas, évoquant la régionalisation des produits comme la réalité de la coutellerie française. «Est-ce que les gens pensent que tous les couteaux suisses sont fabriqués en Suisse? Je ne le crois pas», insiste son avocate. Le tribunal ne l'a pas entendu ainsi, condamnant l'entreprise à 2.000 € d'amende avec sursis.
Tags : Justice couteaux Locronan tribunal made in China tromperie Locronan .Source le telegramme
Mon commentaire:
les premières versions étaient faites en France et je trouve que jeter l'opprobre sur une profession pour assurer une défense ,c'est un peu border line.
Un breizh kontell en damas a plus de 1000€,c'est du tir au pigeon.
Il vendait des couteaux régionaux pas uniquement locaux.