Thiers, c'est quand-même un très bel endroit, en tout cas sous le soleil. En tout cas pour ceux qui, comme moi, aiment les bâtiments industriels du 19ème/début 20ème siècle. Il y en a de partout dans la vallée et même dans la petite ville, dans tous les états de délabrement possibles.
Un petit tour dans le creux de la vallée de la Durolle, la "vallée des usines" qui se termine dans le "creux de l'enfer".


Je ne vous mets pas toutes mes photos, hein (et puis, j'avais dit un PETIT tour...)
Puis passage à l'atelier Inserfac. C'est une initiative municipale (je pense) qui consiste à former des personnes dans une perpective de remise à l'emploi. Ils ont une formation en coutellerie (industrielle) et permettent aux touristes visiteurs de venir sur place monter leur Thiers.
C'est sympa, l'occasion d'avoir un contact avec le backstand, rivetage, mise en forme, etc. Bon, on en fait assez peu au final, mais c'est très sympa quand-même.
J'avais les mains occupées, donc pas de photos sur place. Voici le(s) résultat(s).

J'ai eu de la chance, le type qui s'occupait de moi était quand-même un peu versé dans l'art de la coutellerie (il développe, à terme, un projet de fabrication de mokume). Du coup, quand il a entendu mes remarques ou inquiétudes quand il allait un peu vite en besogne (

/

) il s'est appliqué

.

Et c'est même centré. Il était content le gars, y'en a un sur 20 qui sort comme ça d'après lui...

Pour les finitions, on dirait presque du Durand

Blague à part, c'est là qu'on voit le limites de ce genre de processus de fabrication. Impossible de reprendre les pièces pré-usinées à l'emporte-pièce sous peine de modifier toute la forme du couteau. Dommage qu'ils ne soient pas passés au découpage laser pour leurs pièces...