Merci, c'est un barreau de Damas très fin (200 couches ou plus) torsadé très serré (lopin avant torsade de 28/28 au carré, c'est physique

).
Celui-ci est étiré à la longueur du couteau fini (40 cm), le tranchant est forgé pour lui donner la largeur voulue, puis je ressoude à la forge deux lopins de damas sauvage de chaque cotés du manche pour lui donner du corps (80 couches pour qu'on les voit autour du manche, tirées du même morceau pour la symétrie).
Le plus difficile, je trouve, c'est de garder l'âme du couteau avec ses motifs (le prolongement de la lame dans le manche, un peu comme un plate semelle...), bien centré alors que tout est étincelant.
Je compte les coup de marteaux de chaque cotés en essayant d'avoir une frappe homogène et constante.
Ici le couteau est donc réalisé en 3 parties, le "Chenevat" en comporte 7, le "french nakiri" aussi.
le Chenevat



Le french nak
