par Efix » 13 Juil 2015 13:41
Là, faudrait être plus explicite. Je me fais jeter d'un salon, parce que je fais mon job et que j'annonce un salon concurrent (je viens de faire la même chose dans le numéro d'Août, dans lequel j'annonce aussi le Sicac, bien que je n'ai reçu aucune information, mais je le fais pour les couteliers) et je ne devrais pas dire aux lecteurs pourquoi nous n'y sommes plus ? Que tu ne m'apprécies pas, c'est une évidence et je dois dire que je te le rends bien (uniquement de par des remarques ici et là, sur internet, car je ne crois pas que nous connaissions en vrai), mais tout de même, astiquer la rampe comme tu le fais, sans être en possession des tenants et aboutissants, c'est assez léger.
L'histoire du Sicac et celle de LPDC, je les connais par coeur et depuis le début et je trouve que je suis particulièrement cool, car il y en a beaucoup à dire. Mais j'ai autre chose à faire. Et s'il faut vraiment déballer, ce ne sera pas ici ! Parce que je pense que la grande majorité des forumeurs s'en fiche complètement et ils ont bien raison (et ceux qui lisent le magazine depuis le début, savent de quoi je veux parler).
Il suffirait, par exemple de demander aux couteliers ce qu'ils pensent du courrier qu'ils ont reçu, le procédé est le même et je ne suis pour rien là-dedans.
Tout le problème vient du fait qu'un des acteurs n'accepte pas la concurrence, comme à l'époque il n'avait pas accepté celle du 1er salon de Thiers, ni celle du salon d'Exca au Lutetia. La concurrence est une chose inévitable et il y a plusieurs méthodes pour l'affronter : en faisant en sorte d'être meilleur, en continuant de faire son job et même en l'ignorant. Ce sont à mon avis les meilleures (au début, j'ai vécu la guéguerre des éditos et ma foi, les choses sont à peu près rentrées dans l'ordre).
Les organisateurs de la plupart des salons n'ont pas une attitude agressive, ils font leur truc et c'est tout. Personne n'a l'exclusivité d'une ville, d'une date, d'un type de manifestation. D'ailleurs, lorsque le Sicac a été créé, ce qui a été une formidable et courageuse initiative, un autre salon existait, en Suisse et la date choisie pour le Sicac a été juste une semaine avant ce salon, ce qui l'a tué, car Paris était un lieu beaucoup plus attrayant que Zurich ou Berne. A l'époque, on a probablement trouvé logique de monter un salon concurrent, ce qui semble insupportable aujourd'hui.
Bien-sûr, il y a beaucoup de salon, bien-sûr, c'est le Sicac et LPDC qui ont ouvert la voie. D'un autre côté, il y avait une dizaine de couteliers en France et pas beaucoup plus en Italie et ça avait déjà commencé en Allemagne. Aujourd'hui, la donne a changé. Y a-t-il trop de salons ? Je n'ai pas la réponse.
Il y a 3 semaines, j'ai mis une photo sur la page FB du journal, une photo prise avant l'ouverture du FiCX et donc d'une salle vide de visiteurs : des photos comme celle-là, j'en ai de tous les salons, y compris du Blade Show qui compte 40,000 visiteurs, presque dès l'ouverture. Et même le salon de l'agriculture, avant l'ouverture, il n'y a que les vaches ! C'est un peu facile de sortir une image ou un texte de leur contexte.