Fini !
J'ai collé la deuxième "garde" qui a sauté pendant la trempe. et j'ai découpé les "plaquettes" du manche. Ajustage. Collage. Les rivets sont des clous non matés mais collés :
Comme on était à 72 heures de la deadline, j'ai décidé de faire un étui comme jamais : au lieu de couper les plaquettes, je saucissonne le morceau de bois qui servira de fourreau pour le percer (je n'ai pas de foret assez long pour percer sur une telle longueur) et je mets du cuir entre pour aider à la rétention de la lame, et une petite pointe de corne blonde offerte par Mme Mercorne (oui, encore du fayotage, et alors ?o) :
Pour tenir chaque morceau, système D : le plastique qui colle :
C'est galère à coller mais à la fin, ça donne ça à polir :
Evidemment, la colle ne tient pas bien entre cuir et bois. Recollage. On arrive à ça recto :
Verso :
Je voulais réussir un étui en bois très fin :
(on appréciera le côté magique de l'équilibre sur les rondins... Ah, la magie du net !
Comme c'est quand même souple en latéral, je tente pour la première fois un laquage à l'araldite. Ca foire une fois. Deux fois (pas très lisse, des mini bulles d'air, des crevasses...)
Je reponce tout ça et passe à la suite : faire que l'étui tienne au cou ! Découpe d'une lanière aussi large que l'étui (1cm) :
Je couds au bout pour faire une boucle de chaque côté et je colle le tout. Ca va rigidifier un peu l'ensemble. Je prends de la cordelette pour faire le tour du cou et je fais deux noeuds de Kerrigue (on remarque les restes de ponçage) :
Fini ! DNH7, olivier cuir et corne blonde, cuivre-phosphore et clous acier. Emouture convexe.
Couteau de 16cm, manche 8cm, lame 8cm, 7mm au plus épais.
Etui de 11cm sur 3cm au plus large pour 1cm d'épais.
Sur une illustration de Prugne dans un superbe album : Pawnee