Très contente qu'elle vous plaise, verbal et Quincey !
La voilà baptisée, en plus …
Aucune bataille sur ce fil : les tartes, ici, on les mange !
La garse (pas garce) Si t'es perdu dans la forêt et que tu restes immobile pendant deux ans, il va pousser de la mousse sur un côté de tes jambes. C'est le nord. (Pierre Légaré)
marcG a écrit:Sympa la cuillère ! Pour le bois, si il a bien une teinte un peu rosée et des petits noeuds noirs , ça fait penser au bois d'aubépine
Merci, Marc !
Oui, il est exactement comme ça et n'a pour ainsi dire pas d'odeur.
La garse (pas garce) Si t'es perdu dans la forêt et que tu restes immobile pendant deux ans, il va pousser de la mousse sur un côté de tes jambes. C'est le nord. (Pierre Légaré)
Le pommier a les mêmes caractéristiques que celles décrites par marcG ?
La petite cuillère serpentine en aubépine, c'était bon pour la rime !
La garse (pas garce) Si t'es perdu dans la forêt et que tu restes immobile pendant deux ans, il va pousser de la mousse sur un côté de tes jambes. C'est le nord. (Pierre Légaré)
A propos de pommier et d'aubépine (lo broc blanc), je me souviens d'une jolie ballade de Nadau, un beau poème qui s'appelle A quinze ans (pas moyen d'en trouver la vidéo ).
Éditage trèèèèèès tardif : la vidéo a surgi sur YT !!!
Pour ceux qui causent l'occitan, en voici le texte :
A la prima tostemps, lo men còr pataqueja, Quan floreish lo bròc blanc, que soi embriagat, Tròp beròia tà jo n’èi pas jamei gausat Envitar sons quinze ans darrèr la bòrda vielha.
E saurés, tu, lo vent, Si passa lo cap au finestron, A l’entorn deu son còr anar sonar l’aubada, E saurés, tu, lo vent, Tu qui cantas tan beròi l ’amor Cridar lo men secret per totas las contradas
Aquiu despuish mila ans que i ei doça l’erbeta, Un pomèr que l’escón sonque taus amorós, Que ns’i serem cochats shens deranjar las flors, E dilhèu desvelhats peus arrais de l’aubeta.
Qu’èi tant marchat solet per devath l’estellada, Lo huec dehens lo còs, d’aver tròp saunejat, Son imatge que l’èi tostemps au hons deu cap, Que luseish com un sor qui a trobat la matiada.
Et la traduction :
Au printemps toujours, mon coeur bat très fort, Quand fleurit l’aubépine je suis ivre, Trop belle pour moi je n’ai jamais osé Inviter ses quinze ans derrière la vieille grange.
Saurais tu, toi, le vent, Si elle passe sa tête à la fenêtre, A côté de son coeur aller sonner l’aubade, Saurais tu, toi, le vent, Toi qui chantes si bien l’amour, Crier mon secret par tous les pays,
Là, depuis mille ans, l’herbe y est douce, Un pommier la cache pour les amoureux, On s’y serait couchés sans déranger les fleurs, Et peut-être réveillés par les rayons de l’aube.
J’ai tant marché tout seul dessous les étoiles, Le feu dans le corps d’avoir trop rêvé, Son image est toujours dans ma tête, Elle brille comme un soleil qui a rencontré le matin.
A la place, en voilà une autre, avec la présentation adéquate :
Dernière édition par Maria le 08 Juil 2020 20:05, édité 1 fois au total.
La garse (pas garce) Si t'es perdu dans la forêt et que tu restes immobile pendant deux ans, il va pousser de la mousse sur un côté de tes jambes. C'est le nord. (Pierre Légaré)
Entre Pierrelatte et les jours qui raccourcissent de plus en plus, je n'avais pas réussi à tirer le portrait de ma troisième cuillère-n'importe-quoi en bois de Bernard, alias églantier (estampille marcG).
Je l'ai faite avec la plaquette de la page 16, sans dessin préalable, la voilà :
Dernière édition par Maria le 25 Jan 2020 19:36, édité 1 fois au total.
La garse (pas garce) Si t'es perdu dans la forêt et que tu restes immobile pendant deux ans, il va pousser de la mousse sur un côté de tes jambes. C'est le nord. (Pierre Légaré)