Alors Nyons...
Comment vous parler de ce qui est un de mes salons préférés...
Pour paraphraser Cyrano, on pourrait dire bien des choses en sommes...
Mais pour en parler comme il faut, il faut que je me pose tranquillou dans mon fauteuil favori, avec un peu de musique "kivabien" (terme technique. Vous verrez il y en aura pléthore tout au long de cette logorrhée

des termes techniques ).
Et pour bien faire, il faut que je me serve un petit malt, en plus.
Pour ce soir, ce sera un medley de Queen, parce que ça me rappelle mon enfance au mas familial, avec un petit talisker, parce que ce fut par celui là que ma mère m'a fait découvrir mon premier "vrai" whisky.
Voilà. Je suis dans l'ambiance, les photos ont fini de se upper, la maison est calme parce que tout le monde dort... On peut y aller.
Nyons, donc.
Nyons, c'est le salon par lequel j'ai découvert le monde des salons de coutellerie, justement.
C'est aussi le salon par lequel j'ai découvert notre petite communauté "IRL" pour la première fois.
Lors d'un pic-nique mémorable, dantesque, pantagruélique et ensoleillé.
Ensoleillé comme chaque fois, d'ailleurs.
Parce que Nyons, aussi pourri que soit la météo du moment, pour moi c'est immanquablement des images comme ça :

Non mais imaginez un peu le truc : pour votre premier salon, vous quittez Lyon avec une pluie glaciale et un vent à décorner les beufs qui vous rappelle franchement les 10 années que vous venez de passer en garnison sur Brest. Oui, Brest!

Et vous arrivez à Nyons, il fait BEAU !
Vous entrez alors dans cette petite salle. Vous avez appris religieusement (ou en tous cas tenté de le faire) la liste des exposants (bon sang, qu'est-ce que je n'aime pas ce mot. On dirait qu'on parle d'une foire aux bestiaux... ils valent pourtant tellement mieux que ça, ces artistes/artisans qu'on a appris à connaitre, à apprécier. Parfois avec lesquels on est devenus potes voire même amis...)
Vous entrez donc, en vous demandant comment diantre ils vont faire tenir tout ce monde dans cette petite salle...
Je vous avoue que sur ce dernier point, je ne suis pas sûr encore d'avoir percé le mystère. Parce que le matin tôt, ça ressemble à ça :

Et dans cette salle dont la taille vous semble osciller entre le timbre-poste et le mouchoir de poche, il faut caser les couteliers, les vendeurs, la presse... ET NOUS !
Mais quel bonheur, une fois que c'est parti!
On ne se pose alors plus tant de questions existentielles!
On file vers les tables qu'on ne veut pas rater, espérant fiévreusement ne pas arriver trop tard, devant une table vidée de sa substantifique moelle.
Alors cette année, les caisses étant désespérément vides, je vous avouerais que je n'avais pas d'autre objectif (hormis celui vissé au bout de mon appareil photo

) que de passer partout, m'en mettre plein les mirettes et vous ramener un maximum d'images.
Près de 400 clichés, vous me direz à la fin si le contrat est rempli.
Et s'il l'est, il me faudra alors remercier en priorité l'organisation du salon ainsi que Guy (Poggetti) et Richard (Ciachera) qui ont fait en sorte que je puisse rentrer un tout petit peu avant, pour commencer les photos en ayant assez de temps pour pouvoir faire un tour presque exhaustif.
Merci à eux, donc

Messieurs, vous êtes topissimes

Et place aux images !
(oui, enfin!)








