Allez, je me lance et j’apporte ma modeste contribution à l’édifice.
Après avoir discuté 20 min au téléphone avec le grand Sam (Passé 1m95 on peut dire grand) d’un projet qu’il allait accepter de réaliser, j’ai eu l’envie d’aller le rencontrer à Rambouillet. Allez zou, 450 kms plus tard j’étais à Rambouillet pour mon premier salon.
Pour cette rencontre avec un coutelier j’ai donc été chanceux, devant un bon café ( il sait recevoir le Sam) j’ai découvert un hobbyste comme il se définit, un forgeron qui fait de l’utilitaire du beau qui coupe et bien pensé.
Du guide de safari Africain au chasseur Russe, en passant par les trappeurs Canadiens ou encore les théâtres d’opérations militaires, on trouve du Lurquin partout, sa production est exportée à environ 80%.
Sam fait dans le technique, il s’emploie à faire des poignées énergiques, pour des prises fiables, les bois sont stabilisés et rendent ainsi les manches imperméables au sang et aux graisses. Les manches sont épais, pour palier à l’engourdissement des doigts après une traque sous des températures peu clémentes. Les lames en acier 27.21 & 15.45
Pouvoir bien utiliser son couteau dans toutes les circonstances…
Arrivé au salon avec 22 pièces il en repartira avec 3, un beau résultat malgré son emplacement un peu à l’écart face à un certain M. Lafforêt….
2009, le Lurquin ne connaît pas la crise.
Voici donc quelques photos de son travail.

Un Bowie, lame damas 600 couches d’une longueur 23 cm pour 9 mm, manche en loupe d’Amboine
63 Hrc pour le tranchant, 60-61 pour la pointe et 52 pour le ds de la lame, ricasso et soie recuit.


son faux jumeau

Gros cure dent, 38 cm de lame Damas 600 couches modelage maison, Bronze « cire perdue » manche en bois de fer et garde en bronze



Damas 400 couches motif grande Rose garde 1 quillon, lame de 11cm


Hètre stabilisé garde 1 quillon, lame de 11cm

Manche peuplier, insert bois de fer, lame de 11cm
