Attention, bricolage de fille …

Je voulais un cutter à lame permanente. Un kiri de base, en fait.
J'ai reçu un kiridashi Wakashishi.

Un truc de base qui coupe bien, plutôt bien fini, sauf :

Au bout d'un moment, je ne voyais plus que ce machin noir mal fichu, en plastoc …
Forcément, c'est parti en vrille :

La couleur me plaisait, j'ai tenté de le remplacer par un bout d'ébène : en dessous d'un millimètre d'épaisseur, c'est du sport de faire la petite entaille centrale au puukko.
Et ça a cassé juste à la fin …
Puis, j'ai pensé que du micarta serait moins cassant, et le vert, tout aussi seyant.
Certes. Mais le micarta, c'est plus dur à travailler au puukko et bien sûr, j'ai taillé un poil trop large : c'était encore plus moche.
Finalement, le bouleau, c'est beau et c'est tendre : c'est parti pour du bouleau.

J'ai commencé par la partie de 2 millimètres d'épaisseur :

Emportée par l'élan (aucun rapport avec la bestiole

), j'ai encore fait une entaille trop large.

Finalement, j'ai attaqué la partie de 4 millimètres d'épaisseur en alternant les phases de ponçage et de découpe de l'entaille et cette fois, ça a marché.

Il me restait à tracer le contour de la section du manche, puis à le "détourer" grossièrement :

Ensuite, collage :

C'est au moment du polissage que j'ai compris que la chouette couleur chaude d'origine n'était pas celle du bois, mais de la teinture.
Le prétexte qu'il me fallait pour délirer avec ma teinture à moi. Après un polissage tout partout, bien clean.
Résultat, après enduction d'un mélange d'huile de lin et d'essence de térébenthine :

Les hologrammes du bouleau, j'adore. En bleu, en plus

:
