Et puis un autre: également dans la veine "couteaux anciens" de Jean-Baptiste.



Serait-ce un pompe?
Et ben non en fait !


Si on regarde bien, on voit que le poussoir est sur une languette qui est insérée au milieu du ressort qui fait le dos du couteau.
Sur un pompe, le ressort est à l'intérieur du manche et le dos du couteau, en s'ouvrant, débloque la lame. Mais le dos en lui-même n'est pas un ressort.
Ici, c'est bien un ressort comme un cran forcé, mais avec blocage. Quand on débloque, on peut fermer le couteau qui agit alors comme un cran forcé:


(1ere photo, seul le lock est "ouvert" ; 2ème photo, on voit le ressort poussé au delà des plaquettes par le talon de la lame.)
C'est un système qui date, si je me souviens bien, du 18è siècle.

Rosettes en argent produites à l'emporte-pièce à l'atelier.

Les platines sont noyées dans la nacre, du grand art.
