à l'usage, l'amourette perd de son cliquant et s'assombrit notablement. Je n'aime pas non plus quand il est trop rouge, trop neuf.
Avec son grain très serré, l'amourette prend un poli très agréable sous les doigts, comme l'ébène. Il me semble que l'amourette est plus léger cependant que ce dernier. Très résistant aux agressions habituelles des manches de couteaux (eau, graisse, produit vaisselle, poche de jean's, râclage contre planche à découper, assiette, moutarde, ketchup, vinaigrette …), un petit coup de chiffon microfibres, voire imprégné de pâte à polir, et voilà le seul entretien qu'il nécessite.
Quand j'ai reçu mon crapaloux EP, il sentait bon, ça me rappelait quand j'étais gosse et que mon père faisait ses mélanges pour la peinture à l'huile, ce qui semblerait prouver que l'amourette accepte l'huile de lin+térébentine - mais quand j'ai essayé, il m'a semblé que rien n'entrait dans le bois. Donc depuis je me contente de le lustrer de temps à autres, et c'est impeccable.
C'était un message du comité de réhabilitation de l'amourette 