par Lolo94 » 30 Mar 2018 14:46
Je pense que beaucoup de gens rejettent tout ce qui touche à la survie par peur, car ça peut être anxiogène d’imaginer des situations d’urgence pourries. Il y a aussi l’image donnée par par tout ceux qui exploitent ça commercialement.
Le problème avec la survie c’est la confusion entre l’aspect individuel et l’aspect collectif.
L’homme vit en société et l'espèce n’a survécu et prospéré qu’en développant cet aspect « social » . Il me semble faux de penser que les lois ont créé ou imposé artificiellement une société. La société ou le groupe préexiste, et transforme ses règles nécessaires en lois.
On a des parents, des enfants, des amis à aider, et des besoins qui sont grandement facilité par l’entraide et l'échange (Et commerce) avec d’autres.
La réponse à l’effondrement d’un société c’est nécessairement une autre forme de société. Un cataclysme, guerre ou une épidémie peut détruire la moitié de la population, mais la moitié qui reste va se réorganiser d’une manière ou d’une autre.
Les « bons sauvages » dans les îles ont aussi des règles et une organisation sociale.
Le problème c’est l’autre aspect de la survie, le survivalisme. Le principal problème du survivaliste étant qu’il ne se préoccupe que de sa pomme. Je ne dis pas que c’est mal de se préoccuper de soi, mais ça a tendance à déborder le support. Il se focalise sur des situations très particulières, des scénarios de fin du monde aussi imprévisibles que nombreux, et des fantasmes d’être seul au monde. Des situations finalement improbables.
Par exemple avoir des bases de secourisme, une bouteille d’eau dans sa voiture, et anticiper des problèmes qui peuvent réellement survenir dans les heures qui viennent, c’est bien. Mais trimballer en permanence dans ton coffre de voiture des armes, des rations, un radeau de survie et une combinaison NBC ça me semble excessif.